
Hier soir, Cartier. Au sous-sol. dans une semi-pénombre. Ses alignements de photos polaroïds en noir & blanc. Des dessins, abstraits. Quelques objets du culte. Arthur Rimbaud, Jean Genet. Livres jaunis. Quelques cartes postales. Une enveloppe témoignant que Patti a résidé rue cCmpagne-Première dans le 14ème arrondissement de Paris, à deux pas du lieu où s'est installée la Fondation Cartier. Une note d'hôtel, souvenir d'un séjour à Charleville-Mézières, sur les traces de Rimbaud. Des cahiers aux pages noircies de poèmes. Les photos sont sobres. Gros plans. Natures mortes, statues, monuments. Minérales. Peu de personnages. Une photo de Flea, bassiste des Red Hot Chili Pepper. Comme souvent chez Cartier, la scénographie de l'exposition est déroutante. Au rez de chaussée, deux créations monumentales et étalliques d'Andrea Branzi, plasticien. Travail quasi-architectural. L'ambiance sonore: des psalmodies de Patti Smith. Voix grave. Envoutante. Comme souvent chez Cartier, l'impression de vide prédomine. Les volumes sont vastes. Les créations presques modestes. Pas d'exubérance. A part ça... J'ai parlé à Patti Smith. Et en pur fan, j'ai tendu mon programme, un stylo.
Enjoy!
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