S’il y a un truc qui a sa place sur ma liste des “choses étranges que font beaucoup de personnes”, je crois bien que c’est le fait de prendre l’ascenseur dans un Virgin Megastore.
Je m’explique.
Je ne suis, à proprement parler, pas vraiment pro de l’agencement des Virgin – d’ailleurs je n’ai jamais mis les pieds que dans celui de Bordeaux -, mais j’arrive facilement à supposer qu’il tient un rôle central.
A partir de là, on sent bien que prendre les escalier font parti de l’expérience et que pour apprécier le voyage, ils sont indispensables. Moteur de la narration que nous délivre le magasin. Moteur de motivation, aussi. Chaque étages tient son rôle, celui de nous amener dans un univers. Les bouquins au 1er étage, la musique au 2ème et ainsi de suite.
Dans ce cas là, prendre l’ascenseur revient à carrément couper un pan de la narration. Comme sauter un chapitre dans un livre. Pourtant, vous n’hésitez pas à faire le premier quand vous vous refusez le second.
Perso, peu importe la raison qui ait pu me pousser à prendre le tram aux heures de pointes pour me rendre en centre-ville (et dieu sait qu’elle doit être bonne), je fais toujours un détour par Virgin. Parce que là bas, bien plus qu’à la FNAC, c’est la caverne d’Ali baba.
J’y perd toute notion de temps. Boulotant tout ce que je trouve.
D’ailleurs, comme j’en parlais plus haut, j’y puise la motivation. Face à tous ces bouquins que j’ai prévu de lire un jour, et en repensant à ceux qui m’attendent au chaud chez moi, je n’ai plus qu’un seul envie : rentrer, me poser, et lire. Avec un album tournant en fond.
Ou peut-être une sorte de culpabilité. Who knows ?