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Doctor Who – Episode 7.05

Publié le 01 octobre 2012 par Speedu
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The angels take Manhattan

Saison 7, Episode 5
Diffusion vo: BBC One – 29 septembre 2012

Il est venu le temps de dire au revoir à la mare et son mari, le tout avec des anges et une rivière impliquée dans l’affaire.

Je suis hyper déçu. Oui, vraiment. Déjà parce que l’épisode est juste mauvais (et comme c’est écrit, c’est inchangeable !) et parce que Amy (Potter), certes meurt, mais pas dans d’attroces souffrances. Et ça, ça ne va pas. Pour l’ensemble de sa prestation chieuse et chiante, elle méritait de finir broyée entre un camion poubelle slitheen et une enclume Dalek. Au minimum. Mais non, elle va mourir de vieillesse après avoir vécu heureuse plus de 50 ans dans un hôtel où tout est payé par des anges. Dé-gou-té je suis.

Doctor Who – Episode 7.05

Je ne pouvais pas être ému par le départ de Amy et Rory. Même si ne plus voir monsieur Williams va m’embêter quelque peu, ne plus voir Amy sera juste un soulagement. Donc l’épisode ne pouvait pas se reposer uniquement sur l’émotion si il ne voulait pas perdre une partie du public (oui, je ne suis pas le seul à ne pas aimer Amy Mare … (Et quand y en a marre, y a Amy Mare)). Il fallait donc une intrigue solide et l’épisode n’en délivre pas. Enfin si, il délivre une intrigue mais elle est tellement remplie d’incohérences et de conneries que Tyler de V passerait pour un prix Nobel à coté d’eux et Clark Kent de Smallville ferait passer Einstein pour un arriéré mental.

J’ai beau cherché, aucune action des personnages ne me parait logique. Absolument aucune. Ils vont là où ils doivent aller parce que c’est écrit comme ça. EN fait, Moffat a écrit un superbe parallèle entre le livre et le scénario. C’est écrit comme ça alors ferme ta gueule et obéit aux lignes écrites. Et entre les actions illogiques (tiens si je sautais sans hésiter plutôt que de chercher à descendre en rappel, tiens, si j’allais dans un immeuble chelou, tiens si j’emmenais dans un immeuble chelou celle dont j’ai peur qu’elle meure sous peu) et Moffat et son écriture de merde par rapport aux règles du temps … Même si RTD avait quelques incohérances, les grandes règles ne changeaient pas. Là, Moffat arrive et envoit chier les règles établies par RTD parce que ça ne l’arrange pas puis n’hésite pas à envoyer chier ses propres règles parce que bon, ça l’arrange comme ça. Pire, un dialogue de cet épisode montre qu’il en a conscience mais plutôt que de chercher à tourner l’histoire autrement, il nous force à gober son changement d’avis sur le temps.
- Time can be unwritten
- Oui Amy mais là, ça n’arrange absolument pas le scénariste donc zou, on invente une nouvelle exception à la règle. D’ailleurs, j’en rajouterais une à la fin quand tu seras morte, pour justifier que je ne revienne pas te voir parce que là, ça arrangera ton actrice qui envoit un peu chier la série façon Eccleston il y a 6 ans.

Et bloquant à chaque scène sur les incohérances, je n’ai absolument pas pu rentrer du tout dans l’épisode. Et je ne parlerais pas des anges qui me paraissaient être des super méchants après Blink, mais qui sont juste devenus d’un ridicule pas possible après une surexploitation ces dernières années (et là aussi, niveau incohérances, bonjour … Leur ville de prédiclection est celle qui ne dort jamais alors qu’ils bougent dans l’obscurité, la statue de la liberté qui bouge comme ça ? Seriously ? Pas de garde sur le toit ? Un paradoxe qui va tous les effacer mais en fait non, on garde tout de même un survivant parce que bon, ça arrange mieux Moffat comme ça ….).

Doctor Who – Episode 7.05

Cet épisode clot donc une ère, celle des Pond, mais malheureusement pas celle de Moffat. J’espère que la seconde partie de saison sera une transition vers la saison 8 et un nouveau showrunner (mais pitié, pas Chris Chibnall). Moffat me semble arrivé à bout de ce qu’il avait à dire et je pense qu’il aurait dû profiter de cette conclusion des Pond pour tirer lui aussi sa révérence.

Bref, 2/10

C’était nul. Je me suis profondémnt ennuyé devant un épisode avec une incohérence par minute et zéro émotion (et qu’est que Karen Gillian joue supra mal la scène du toit et celle du cimetierre)


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