Parenthood // Saison 4. Episode 4. The Talk.
Derrière la simplicité de cet épisode se cachait quelque chose de particulièrement beau et touchant. Sans compter qu'il y a avait de belles leçons familiales. C'est ce qui me fascine dans
Parenthood, cette écriture toujours soignée et ces personnages toujours casés au bon endroit. Jason Katims écrit des choses magnifiques dans cette série et malgré le fait que j'aurais surement eu
envie de voir sa petite série avec Jason Ritter, je trouve que c'est une bonne idée que NBC ne l'ai pas commandée. Uniquement parce qu'il peut travailler sur Parenthood et nous offrir de beaux et
bons épisodes comme celui ci. "The Talk" parle dans un premier temps d'une leçon importante pour Jabbar qui va apprendre quelque chose. En effet, alors qu'il écoute l'enregistrement de la chanson
d'un rappeur à The Kitchenette avec Crosby, il découvre le mot "nigga". Un moment qu'il ne doit pas dire. Jasmine et Crosby vont tenter de trouver un moyen de parler à Jabbar de la meilleure
façon afin qu'il puisse comprendre que ce mot n'est pas bien et qu'il décrit les afro-américains de façon péjorative.
J'ai adoré la fameuse discussion entre Jabbar et ses deux parents. Il y avait quelque chose de très touchant d'un côté, mais aussi quelque chose de particulièrement instructif. J'ai vraiment
apprécié cette partie de l'épisode, sûrement l'un des plus beaux moments que cette petite famille nous a offert depuis la demande en mariage de Jasmine à Crosby dans l'épisode 17 de la saison 3.
Pendant ce temps, Zeek se fait un nouvel ami : Ryan York. Incarné par le très bon Matt Lauria (que Jason Katims a fait venir de son ancienne série Friday Night Lights, évidemment), ce personnage
permet d'apporter un supplément d'âme à Zeek. Ce dernier n'a jamais forcément eu la place qu'il méritait dans la série. Entre ses histoires de tromperies ou encore la perte de contrôle plus tôt
cette saison, il se construit quelque chose de vraiment intéressant. J'ai hâte de voir ce qu'ils peuvent nous faire par la suite. Zeek apprend de nouvelles choses de la vie et commence aussi à
faire un bilan (mais j'espère que cela ne veut pas dire que l'on va nous tuer Zeek cette année). Zeek trouve un nouveau sens à sa vie au centre des vétérans.
Par ailleurs, Kristina tente de faire face à son cancer tout en aidant son fils qui veut se présenter en tant que Président des élèves de son collège. Kristina met donc presque sa santé de côté pour la santé de son fils et faire en sorte ce que ce dernier ne ressente pas que sa mère a mal. Mais il va bien falloir le lui annoncer un jour ou l'autre (surtout si elle perd ses cheveux, comme ce qui arrive souvent avec les cancers). Cette histoire durcie la relation entre Kristina et Adam. Ils vont nous offrir de très jolis moments et le regard d'Adam à la fin de l'épisode m'a littéralement fait craquer en larmes devant l'épisode (et ce n'était pas le seul moment à me faire verser une petite larme). Parenthood a beau être une série touchante, elle ne verse jamais dans le pathos gratuit comme beaucoup de séries peuvent le faire. C'est aussi ça que j'aime ici. Enfin, Julie et Joel tentent de trouver une activité pour Victor mais trouvent difficilement quelque chose qui pourrait bien l'intéresser.
Ce que je retiens surtout c'est la scène finale où Joel est en train d'apprendre à Victor comment attraper la balle au baseball et qu'il apparait finalement comme un père (c'est un grand symbole américain que le père qui apprend à son fils à jouer à un sport et plus particulièrement le baseball). En tout cas, cela permet aussi de tempérer avec la scène lors de l'entrainement où il a commencer à dire que Joel n'était pas son vrai père. Pendant ce temps, Julia débarque (pour reprendre la scène finale) et là aussi on a la mère qui est témoin d'une relation père / fils. C'était tellement beau. Au final, Parenthood m'a encore une fois surpris. Cette série continue sur cette lancée particulièrement florissante et novatrice. Alors qu'après la magnifique saison 3 on pouvait logiquement se demander si la série pouvait tenir le coup, finalement pas besoin de le prouver car c'est bel et bien le cas. Et je dois avouer que j'adore ça.
Note : 10/10. En bref, dans la simplicité parfois nous pouvons trouver la perfection.