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Freddy Thielemans, maire de Bruxelles, sent pousser son Mao intérieur

Publié le 03 octobre 2012 par Copeau @Contrepoints

Le maire de Bruxelles a franchi une ligne lugubre en évoquant la possibilité d'un contrôle des naissances. Comment en est-on arrivé là ?

Par Carlo, depuis Bruxelles, Belgique.

Freddy Thielemans, maire de Bruxelles, sent pousser son Mao intérieur

Freddy Thielemans tout rouge

Freddy Thielemans a récemment déclaré que le problème de la limitation des naissances devait être abordé. Philippe Moureaux lui a répondu :"Avoir un enfant est un droit qui ne se négocie pas". Thielemans a alors répondu qu’il était attaché aux valeurs individuelles.

L’incident est clos jusqu’à ce que les insultes ad hominem commencent à voler… Bref, beaucoup de bruit pour rien soit une nouvelle illustration de l’indigence du débat.

Pourtant, tout le monde – y compris nos éminents édiles – s’accorde sur le fait qu’avoir des enfants est un choix éminemment personnel.

Pourquoi dès lors aborder ce sujet au niveau politique et social ?

Simplement parce qu’avoir un enfant génère des conséquences sociales : les parents doivent pouvoir le nourrir, le loger, le vêtir et l’éduquer sans parler de le soigner quand cela s’avère nécessaire…

À nouveau en quoi cela concerne-t-il les élus ? Cela les concerne parce que tous les points ci-dessus relèvent de l’une où l’autre politique dans laquelle l’État intervient à coup de subventions coûteuses et à l’effet impossible à chiffrer. Pire encore, oser parler d’en chiffrer l’effet prête le flanc aux accusations de malthusianisme voire de fascisme (pas de maoïsme, étonnamment !), bref d’être un anti-humaniste.

Freddy Thielemans, maire de Bruxelles, sent pousser son Mao intérieur
La question de base est pourtant la suivante : comment limiter la gabegie sans toucher aux libertés individuelles ? La réponse est simple : limiter les services offerts par l’État au niveau des moyens à sa disposition.

Les allocations de chômage ou de pension sont plafonnées, que ce soit dans le temps ou en termes de montant. Pourquoi ne pas envisager la même chose pour la problématique en objet, via, par exemple, un système d’allocations dégressives : « vous êtes très aidés pour un certain nombre d’enfants. Au-delà, ce sera à vous et non à la société d’assumer, de manière, les implications et conséquences de vos choix… ».

Bien évidemment, un tel raisonnement serait sans doute trop demander à la classe politique existante dont le clientélisme (familial, dans ce cas) est le fonds de commerce principal pour se maintenir…


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