Babylon’s Burning

du punk au grunge, une encyclopédie du rock lisible

Alors. Je vais parler d’un bouquin que je n’ai même pas terminé mais je l’aime tellement que je ne peux pas m’en empêcher. Du punk au grunge, j’aime, mais je n’y connais rien. Je kiffe la musique, mais je serais incapable de vous expliquer le pourquoi du comment de la contre culture des années 70s à 90s.
Ce livre est fait à la fois pour les connaisseurs (si si, je vous jure, témoignages à l’appui) et pour les new be tels que moi. Ceux qui veulent s’imprégner, comprendre, apprendre.
C’est vrai que Babylon’s burning est encyclopédique. Mais il se lit comme un roman. Clinton Heylin, très grand critique rock anglais, raconte l’histoire de jeunes gars qui n’étaient pas nécessairement musiciens, mais qui voulaient juste délivrer un message, sans toujours trop savoir lequel non plus. Un truc bordélique qui donne envie de bouger, raconté comme une saga dont la musique serait le fil conducteur.

Clinton Heylin est décrit par le Diable Vauvert comme «l’héritier de Lester Bangs et autres Nick Kent», c’est dire si l’écriture est enlevée et l’érudition inattaquable. Il ne s’arrête pas à la période punk mais va au delà, décrit l’implosion aussi et la naissance de mouvements annexes et ce qu’il a généré. Le tout sans s’arrêter ni à un lieu (New York ou Londres) ni à une période (les 70s).

Pour en savoir plus je vous conseille vivement le blog, en attendant d’ouvrir le livre. Et hop, l’hymne :

Richard Hell & the voidoids - Blank generation