La bourse américaine se reprend face à de bons indicateurs

La Bourse de New York montait mercredi à la mi-séance, encouragée par de bons indicateurs économiques aux Etats-Unis: le Dow Jones progressait de 0,39% et le Nasdaq de 0,60%.

Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average avançait de 52,87 points à 13.535,23 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 18,85 points à 3.138,89 points.

L’indice élargi Standard & Poor’s 500 montait de 0,53% (+7,63 points) à 1.453,38 points.

Après une ouverture en hausse, l’indice vedette de la place new-yorkaise est brièvement parti dans le rouge, avant de se relever après la publication du chiffre de l’activité non-manufacturière aux Etats-Unis, qui s’est accélérée en septembre, selon l’indice des directeurs des achats publié mercredi par l’association professionnelle ISM.

« Ces chiffres sont ressortis bien meilleurs qu’attendu, et cela explique une grande partie de l’avancée du marché à cette heure », a noté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

Et « bien qu’une partie de l’enthousiasme lié à un potentiel sauvetage financier de l’Espagne est retombée, les courtiers continuent à penser que cela va finir par venir », a-t-il poursuivi.

Pour ce qui est des embauches dans le secteur privé, si elles ont ralenti en septembre aux Etats-Unis, selon une enquête mensuelle publiée par la société de services informatiques ADP, « les chiffres sont ressortis meilleurs que prévu », ont relevé les experts de la banque Wells Fargo.

Les entreprises privées ont créé ce mois-là dans le pays 162.000 emplois de plus qu’elles n’en détruisaient, un chiffre supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 133.000 créations de postes dans le privé ce mois-là.

Par ailleurs, « les courtiers continuent à se focaliser sur les nouvelles européennes et sur le débat présidentiel qui se tiendra à Denver (Colorado, ouest) ce soir », a remarqué Fred Dickson, de DA Davidson.

Le premier débat entre le président Barack Obama et son adversaire républicain Mitt Romney est prévu en début de soirée.

« Des chiffres peu encourageants en Chine et dans la zone euro, devenus la norme plutôt que l’exception, ne réussissent pas à ébranler le marché américain des actions, qui se maintient grâce au soutien de la banque centrale (américaine) à des niveaux plus vus depuis des années », a noté Patrick O’Hare, de Briefing.com.

Côté valeurs, l’opérateur téléphonique MetroPCS chutait de 9,43% à 12,29 dollars, après l’annonce de sa fusion avec T-Mobile USA, filiale du groupe allemand Deutsche Telekom, celui-ci désirant devenir plus compétitif sur ce marché.

Ses concurrents étaient dans le vert: l’opérateur AT&T avançait de 0,90% à 38,15 dollars, et Verizon de 0,46% à 46,07 dollars.

Le groupe informatique Hewlett-Packard plongeait de 6,30% à 16,05 dollars, alors que sa PDG Meg Whitman entamait une conférence avec des analystes sur les perspectives du groupe, jugées inquiétantes par le marché.

Dans le reste du secteur technologique, le loueur de vidéos sur internet Netflix, salué par le marché après l’annonce en début de semaine du lancement d’une nouvelle section spécialement dédiée à un jeune public pour son application iPad, « Just for Kids », se hissait de 8,84% à 61,45 dollars.

Le réseau social Facebook partait dans le rouge et reculait de 0,42% à 22,18 dollars, Apple avançait de 1,18% à 669,17 dollars. Google changeait de direction et s’appréciait de 0,37% à 759,76 dollars.

Dans l’agrochimie, le groupe Monsanto reculait de 1,32% à 89,38 dollars, ses résultats décevant le marché: pour son exercice 2012 décalé, le groupe a annoncé mercredi un bénéfice en hausse de 27% mais une perte doublée au quatrième trimestre, à cause d’une hausse des dépenses et de ventes en baisse dans les semences transgéniques.

Dans l’aéronautique, le constructeur Boeing avançait de 0,35% à 69,77 dollars, après la confirmation d’une commande de 75 moyen courrier 737 MAX 8 remotorisés et de 10 737-800 classiques, avec une option pour 15 737-800 supplémentaires par le loueur d’avions GE Capital Aviation Services (GECAS).

Pour son deuxième jour de cotation, le groupe d’alimentation américain Mondelez International, qui réunit désormais les biscuits, chocolats et chewing-gums de l’ancien Kraft Foods, grignotait 0,04% à 28,02 dollars.

Le marché obligataire reculait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 1,640% contre 1,615% mardi et celui à 30 ans à 2,841% contre 2,809%.

source : AFP