Magazine Conso
Vendredi soir, 23h26. Je rédige ce post, le bide rempli de deux knackis et d'une demie tartine de beurre salé, comme si déjà par définition, les knackis c'était pas magésalélamort. Les knackis m'ont (presque) dégoutée : y'avait trop de gras qui coulait du bordel. J'ai mangé ça devant la fin de secret story, 6e édition. Ce soir donc, comme depuis quelques semaines, je ne peux pas sortir pour cause de partiels et ça commence à me peser de mettre ma vie sociale entre parenthèses. Parce que les soirées en tête à tête avec mon mac, à geeker (seule activité supportable avec la chaleur, même faire une valise c'était compliqué), ça commence à bien faire.
Les pantalons trop chauds pour passer les oraux, j'en ai marre. Les fiches avec les stabilos de différentes couleurs attribuées au concept, vocabulaire ou nom d'auteur me sortent par les yeux. Mon corps n'en peux plus d'ingurgiter de la bouffe trois fois trop grasse parce que quand tu bosses, tu manges mal, c'est un truc de base. Parce que tu peux pas faire le combo = nana qui bosse ET qui fait du sport ET qui mange bien, à un moment sinon on s'approche de la perfection, et comme le dis l'adage, personne n'est parfait. Je ne digère plus les concepts de weber, j'ai trop entendu parler de ce type, il me gonfle. Mon planning de révisions, lui aussi, me met de bien mauvaise humeur dès le matin.
Je retombe aussi dans une nostalgie musicale, parce que je peux pas trop écouter de sons entrainant, ça me donne envie de sortir. Du coup j'écoute ménélik, disiz la peste, et tous les trucs que j'écoutais quand j'étais jeune. Aussi, je te l'avoue, sur ma play list pour courir, y'a du Larusso (non, tu ne rêves pas). Entre le breakbot pour commencer en douceur et viva la vida de coldplay pour avoir l'impression de terminer comme si je passais la ligne d'arrivée du marathon de new york. Cette chanson te donne l'impression d'être Usan Bolt, mais en mieux.
Résumons : - je mange de la merde, - je passe des soirées follement ennuyeuses (regarder secret story, je vous jure, je me rabaisse moi même dans mon estime), - mes gouts musicaux dépérissent,
Moralité : vite, laissez moi passer toutes les épreuves demain et libérez moi du joug des partiels, j'veux mettre mes shorts et partir gambader, boire des bières, bronzer dans mon jardin, avoir le temps de sortir jusqu'à 7h du matin si ça me chante. J'veux enflammer les dancefloors parisiens, arrêtez de me poser des questions sur ce que je veux faire l'année prochaine, je veux rencontrer du beau monde, ou du rigolo monde, ou même juste du monde. J'veux de boire du vin, profiter des quais de seine tant qu'il fait chaud.
Il me reste 15 jours à trier mais je sens déjà que j'arrive aux limites, le matin pour m'enclencher j'ai besoin de deux grands cafés (au lieu d'un thé en temps normal), de vitamines et de 10 minutes de plus pour émerger au fond de mon lit. Le soir, mes yeux piquent à 22heures. Je n'ai presque pas touché aux nouveaux bouquins que je me suis acheté il y a deux semaines : quand je m'allonge, je dors dans la minute (parfois même je m'endors la fenêtre ouverte, parce que le marchand de sable est passé trop vite alors que je cherchais une dernière bouffée d'air frais).
Bref, quelqu'un à un dealer de coke sympa dans le coin? Semblerait que j'en ai besoin.
Cordialement,
l'emmerdante.
PS : en bonus.