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Critiques Séries : Fringe. Saison 5. Episode 2. In Absentia.

Publié le 06 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Fringe // Saison 5. Episode 2. In Absentia.


Cette saison de Fringe continue de surprendre. L'action est là, le suspense aussi, l'émotion et l'humour. Tout ces éléments, qui font la force de Fringe sont présents dans cette saison et pour le moment, je n'ai rien à redire sur la conduite des divers éléments. Alors que le premier épisode nous permettait d'un peu mieux comprendre l'univers dans lequel nous étions, et l'état de la Terre dans la futur, cet épisode offrait une certaine continuité intéressante. Walter ne parvient pas à se souvenir du plan qu'il avait pour détruire les Observers. Ils vont alors se rendre à Harvard, dans l'ancien laboratoire de Walter afin de retrouver quelque chose qu'il aurait pu laisser passer. Dès le début de l'épisode nous sommes plongés au coeur de l'action. Ce que j'adore dans Fringe c'est justement qu'elle ne perd jamais de temps et que tout ses faits et gestes sont calculés. "In Absentia" m'a beaucoup fait penser à Lost pas certains aspects comme la trappe pour aller dans les tunnels sous Harvard ou encore la présence d'Eric Lange (Stuart Radzinsky dans Lost). Il y a une certaine constance dans les séries de J.J Abrams que j'aime beaucoup.
Le retour dans l'ancien laboratoire de Walter permet encore une fois de faire le lien avec les saisons précédentes et de ne pas se sentir trop larguer. Walter découvre qu'il y a laissé une petite vidéo dans l'ambre (c'est quand même gros que les Observers n'aient pas réussi à la sortir de l'ambre eux mêmes, mais bon ce n'est pas grave). La vidéo ne va pas forcément aider le téléspectateur a comprendre quel est réellement le plan de Walter mais Fringe ne peut pas tout révéler d'un seul coup, ce serait grotesque puisque la bataille arrivera dans plusieurs épisodes. Mais l'épisode nous permet aussi de voir d'un peu plus près l'univers des Observers au travers des divers lieux qu'ils ont sécurisé (dont Harvard). On retrouve alors par exemple la tête de Simon Foster (Henry Ian Cusick) détachée de son corps sur laquelle les Observers font des études et surtout une quête d'informations. C'est justement là que l'épisode était intéressant car il permet de confronter le caractère d'Etta et de sa mère Olivia.

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Etta, dans ce monde, elle n'est pas la petite fille innocente qu'elle était alors qu'elle était petite. Le fait qu'elle soit résistante ne l'a pas aidée à devenir plus touchante. On retrouve en quelque sorte un peu d'Olivia aux débuts de la série mais encore plus froide. Elle sait torturer quelqu'un sans problème et surtout, sans jugement sur elle même et le fait que ce qu'elle fait peut être mal. Alors qu'ils sont tous dans le laboratoires, ils vont se faire surprendre par un garde, un loyaliste (incarné par Eric Lange). La petite scène de torture (avec une machine à vieillir) était assez bien foutue. Fringe joue encore une fois à merveille avec sa dystopie. Le garde va nous faire comprendre que le monde n'est plus du tout le même et que des humains rejoignent les loyalistes aussi à cause des résistants. "In Absentia"  joue assez bien sur le paradoxe entre les dit "gentils" et les dit "méchants". Au fond on sait pertinemment que les deux sont gentils ET méchants. Mais l'épisode parvient à décrire tout ça avec beaucoup d'intelligence.
Car la force de Fringe va au delà de la série de science fiction classique, elle est aussi une série intelligente qui sait où elle va et pourquoi. Il y a une volonté également de nous montrer les méfaits de l'homme sur l'homme et pourquoi tout peut dériver en un rien de temps. September l'avait annoncé à notre petite équipe l'an dernier. Finalement, Fringe prouve une fois de plus qu'elle est une série forte et qu'elle a la mesure de ses propos. C'est efficace et très bien écrit. Sans compter sur les bons acteurs. Pendant ce temps, Walter est de nouveau le petit personnage drôle et l'électron libre de la série (sa petite référence aux confiseries était amusante - mais logique puisqu'il fait une allusion à la nourriture dans chaque épisode -). J'aime beaucoup cette saison de Fringe car elle équilibre parfaitement la réflexion avec l'action et c'est surement ce qui va faire que cette série pourrait bien être la meilleure de la série si elle reste aussi constante du début à la fin.
Note : 9/10. En bref, avec une réflexion sur le nouveau monde avec les Observers et une tension omniprésente, Fringe renoue aussi avec sa force : l'émotion.


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