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Des bombix qui peuvent pulluler certaines années...

Publié le 07 octobre 2012 par Jardinoscope @jardinoscope

Bombyx disparate ou Zigzag
Lymantria dispar
( Linnaeus, 1758 )

Bombyx disparate - Lymantria dispar
Bombyx disparate mâle collé à la vitre de la porte-fenêtre du salon

Carte d'identité :
Lépidoptère très répandu dans tout l'hémisphère nord, de la famille des Lymantriidae.
Dimorphisme sexuel très important à l'origine du qualificatif "dispar" (disparate) dans le nom de cette espèce.
Le mâle brun-roussâtre avec les ailes antérieures traversées de 4 à 5 lignes noirâtres, plus petit que la femelle, porte des antennes bipectinées très développées.
La femelle, de couleur beaucoup plus claire presque blanchâtre avec des lignes brunes, a un abdomen très velu et volumineux, rempli d'œufs (de 300 à 400 voire plus !) au point de ne plus pouvoir voler.
Envergure : La femelle à une envergure de 55 à 60 mm, celle du mâle ne dépasse guère les 30 à 40 mm.

Bombyx disparate - Lymantria dispar
Les antennes bipectinées caractérisent le mâle

Période de vol : C'est une espèce univoltine dont les imagos sont visibles de juillet-août. Le mâle vole de jour en faisant des zigzags d'où son nom vernaculaire. La femelle est nocturne. Les antennes plumeuses démesurées du mâle lui permettent de capter les phéromones émises par la femelle pour l'attirer.
La ponte a lieu sitôt l'accouplement accompli. La femelle dépose alors ses œufs par plaques sur l'écorce des arbres où ils passeront tout l'hiver recouverts par la femelle d'une épaisse couche feutrée de poils jaunes. L’éclosion se produit en mars-avril, les jeunes chenilles se laissent pendre à un fil soyeux leur permettant d’être transportées par le vent.

Bombyx disparate - Lymantria dispar

Plantes hôtes : Les chenilles du Bombyx disparate sont polyphages sur de nombreux feuillus avec une préférence pour les chênes et ne dédaignent pas les arbres fruitiers. Les chenilles non urticantes sont grisâtres (certaines peuvent tirer sur le roux), velues, pourvues d'une paire de verrues dorsales par segment, rouges sur les 5 premiers, bleues sur les 6 derniers. Au dernier stade, elles peuvent mesurer jusqu'à 70 mm de long. Le développement des chenilles dans le cycle de métamorphose dure 2 mois pendant lesquels elles s'alimentent voracemement. Les dégâts sont ceux d’une défoliation classique d'autant plus importante qu'il peut y avoir certaines années surpopulation de cette espèce.


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