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Avec la Cité du Cinéma, Besson réenchante le rève français

Publié le 07 octobre 2012 par Bravepatrie

Les effluves mortifères et scélérates du socialisme se répandent sur la France, étouffant la sève créatrice de toute une génération. Les français trop découragés pour se lancer dans l’autoentrepreneuriat auraient pu trouver un échappatoire dans l’oubli mais même les plaisirs simples du petit déjeuner leurs sont désormais refusés. La France a baissé les bras en même temps que les coudes, pire : elle s’est résignée !

Toute la France ? non ! Dans la riante ville de Saint-Denis, un homme travaille à enchanter les rêves amères des français. Cet homme c’est Luc Besson qui après avoir inauguré sa cité du cinéma pourrait maintenant se reconvertir dans le foncier.

L’équipe de Brave Patrie a rencontré un de ses assistants. Fier porteur de l’identité culturelle française, il a accepté de témoigner.

M. Peones, comme votre maître Luc, vous êtes producteur de films de divertissement culturels, que représente pour vous l’arrivée de la gauche au pouvoir ?

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Projet d’affiche pour le film "the Guy Moquet Ultimatum" (abandonné)

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Le retour de Guy Moquet

Projet d’affiche pour le film "the Guy Moquet Ultimatum" (abandonné)

C’est une catastrophe pour le monde de la Culture. Je parle ici de la vraie Culture, celle qui est faite de souffrance et d’angoisse de la page blanche et de la mauvaise recette. La Culture c’est du sang, des plans de découpe à la machette et des gros guns à la Besson. Faut qu’on arrête de croire que c’est fait pour les tapettes, notez que je dis pas ça pour vos lecteurs.

Vous évoquez Luc Besson, vous qui avez travaillé à ses cotés, comment expliquez vous ses succès ?

C’est un type qui met ses tripes dans ses films. C’est d’ailleurs ça qui leur donne cette coloration et cette odeur si particulière. Luc a compris un truc essentiel : la Culture c’est d’abord du pognon. Un bon artiste c’est d’abord un mec capable de lever de la thune.

Au sein de sa société comment se passait le financement d’un film ?

Avant on réunissait des banquiers, des producteurs, Luc et des putes autour d’une table. On organisait une tournante pour savoir qui allait payer quoi et palper combien (en plus des putes). Y avait négo, ça gueulait pas mal mais au final on closait un deal. Ca marchait parce qu’on était pro. Il faut avoir le courage d’appeler une chatte une chatte : trouver du pognon pour de la Culture c’est un métier. C’est autre chose que de se branler la nouille devant un tableau de pédé (c’est une expression, dîtes bien à vos lecteurs que j’ai rien contre eux). Mais aujourd’hui c’est fini, même les banques ont peur. Sans argent la créativité s’arrête. Je vous parle pas du crédit impôt qui est toujours plafonné. Comment voulez vous faire du business dans une économie de marché si l’Etat n’y met pas un peu du sien ?

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G. Peones : "A chak fermeture d’1 salle 2 6néma, c la Kultur qui a grav mal"

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Chasseur de rêves

G. Peones : "A chak fermeture d’1 salle 2 6néma, c la Kultur qui a grav mal"

Parlez-nous de ce beau projet que vous avez du abandonner suite aux événements du 6 mai 2012...

Il y avait ce truc énorme avec la lettre de guy Moquet dont Luc a acheté les droits pour une bouchée de pain. On allait faire une superproduction avec Marion Cotillard qui mourait. On avait même réussi a revendre les droits aux américains pour « The Guy Moquet ultimatum ». Tout était prêt : on avait un plan com qui déchirait la chatte de sa mère (pas celle de Guy Moquet, hein, respect, c’est juste une expression). On avait prévu un lancement mondial avec tout un tas de produit dérivés, “Mondial Moquet” qu’on aurait appelé ça. L’idée c’était de faire ressusciter Guy Moquet et d’en faire un tueur de nazi.. On pouvait facilement faire deux ou trois “sequel” sans gravité. Ben voilà ça c’est fini. C’est comme Guy Moquet. C’est mort.

Mais ne pensez vous pas que la Cité du Cinéma puisse insuffler une énergie nouvelle et devenir un de ces poumons généreux qui soutiennent l’industrie je pense bien évidemment à Cinecittà ?

(après silence) Vraiment, vous croyez que Lolo Ferrari va revenir ?


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