Magazine Journal intime

Une histoire de quille

Par Barthelemy85 @Barth_et_lemy

Une histoire de quilleC’est à l’occasion d’une soirée de départ que j’ai pu tenter l’expérience du bowling nippon. Au premier abord, excepté le fait qu’il n’y ait pas de musique crachée par des enceintes saturées, les choses semblent similaires du jeu à la française: le tarif (environ 4€ la partie), une salle sombre à la limite du glauque, une odeur de renfermé, et des couleurs acidulées. Une histoire de quilleIci on ne demande pas ses chaussures, on les prend soi-même dans un distributeur automatique… Heureusement que mes pieds ne dépassent pas le 44, c’est la plus grande pointure. J’insère mes 300 yens (3€), la machine crache mes souliers.

Direction, la piste. L’ado boutonneux que l’on trouve habituellement dans les bowlings français, laisse la place aux salariés. Dress code des clients: pantalon noir, chemise blanche, ce soir au bowling c’est soirée bureau ! Il est temps pour moi de choisir ma boule, qui a des allures de ballon de basket.

Une histoire de quille
Je ne pensais pas avoir de gros doigts, mais c’est après une dizaine d’échec, je réussis enfin une boule où je peux les rentrer dans les orifices prévus à cet effet. On va pouvoir commencer. Je ne reviendrai pas sur ma « performance sportive », l’important n’est pas là.

Il fait soif ! Coup d’oeil à gauche, coup d’oeil à droite. Ben non, je dois me contenter des distributeurs automatiques derrière-moi. Pour la convivialité on repassera.  Un dernier conseil, n’oubliez pas de congratuler quelqu’un, de taper dans les mains et de crier ( monter dans les aigus est  conseillé), si vous voulez jouer l’habitué. Si jamais vous êtes  à la recherche de votre style, je vous laisse vous inspirer de Jesus ( prononcer à l’espagnol)…

Une histoire de quille


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