Fiammetta Ghedini, née à Bologne, a vécu à Amsterdam, Londres et Paris ou elle réside actuellement, à deux pas de la rue des Vinaigriers.
Après des études d’art, elle a défendu et obtenu une thèse en Technologies de L’Innovation. En parallèle elle dessine et, depuis 2011, expose à Paris et publie régulièrement ses illustrations sur des revues littéraires et de modes telles Pylône, SecondSight, FullInsight, Squame, Crosstalks.
Elle travaille à présent sur un projet de roman graphique mais a accepté de faire une petite pose tout exprès pour dessiner ce qu'elle imagine être la vision de Proust lorsqu'il vivait à Paris, dans le XVIe arrondissement.
Le Paris de Marcel Proust est vite parcouru à pieds :
96 rue La Fontaine, chez son
oncle Louis (propriétaire du 102 bd Haussmann), où il naît le 10 juillet 1871 ; la maison est démolie en 1897.
8 rue Roy (VIIIe
arrondissement), où ses parents habitent entre 1870 et 1873.
9 boulevard Malesherbes, au
fond d’une cour intérieure, au premier étage, où il vit avec ses parents entre 1873 et 1900. C’est là qu’il écrit Les plaisirs et les jours, son premier livre, recueil de poèmes en prose et de
nouvelles.
Les vacances de Pâques et
d’été se déroulent, jusque vers 1886, à Illiers.
entre 1900 et 1906, au
deuxième étage du 45 rue de Courcelles, toujours chez ses parents. C’est là que Proust commence à traduire l’oeuvre de l’anglais John Ruskin.
la clinique du docteur
Sollier, 145 route de Versailles à Boulogne-sur-Seine, où il séjourne en décembre 1905 après la mort de son père,
l’Hôtel des Réservoirs, 7 rue
des Réservoirs à Versailles, entre août et décembre 1906, pendant qu’il recherche un nouvel appartement à louer à Paris.
102 boulevard Haussmann, entre
1906 et 1919.
8 bis rue Laurent Pichat (3e
étage sur rue), où il loue provisoirement un appartement dans l’immeuble de l’actrice Réjane, fin 1919.
le 44 rue Hamelin est
maintenant un hôtel. Mais la chambre que Proust a habitée a été remontée au musée Carnavalet.
il serait trop long de citer
les cafés, restaurants, magasins et autres lieux d’élection de l’écrivain. Le principal, jusqu’à ses derniers mois, est sans doute la loge du portier de l’hôtel Ritz, où il se sent mieux qu’au 44
rue Hamelin pour corriger les épreuves de À la recherche du temps perdu.