Il était assis sur le strapontin, à demi penché vers ses camarades, et me tournait le dos quand je suis entré dans la rame. Le détail m'a tout de suite sauté aux yeux : son blouson, légèrement remonté sur les hanches, laissait entrevoir son boxer rayé. J'ai pris place à ses côtés et n'ai pu m'empêcher de laisser mon regard divaguer dans le creux de son pantalon. En face de moi, la dame au chapeau en léopard m'observait. J'étais si absorbé par ce morceau de tissu coloré que je ne la vis pas m'espionner. Lorsqu'enfin mon visage croisa le sien, elle esquissa un sourire. Gêné, et les joues fortement empourprées, je me réfugiais dans la contemplation d'un Mozart à lunettes collé sur la vitre du métro.