Vannes, chef-lieu du Morbihan, 64 000 habitants, est une ville chargée d’Histoire.
Créée par les Romains en 56 avant J-C, la ville fut d’abord appelée Darioritum. Dès le IIIème siècle, les premières fortifications sont dressées pour protéger la cité des Barbares. Après la chute de l’empire romain au Vème siècle, la ville se développe à l’intérieur des remparts.
Au XIVème siècle, pendant les guerres de succession qui ruinent le duché de Bretagne, Vannes est assiégée à plusieurs reprises. Victorieux, Jean IV agrandit les remparts et édifie le château de l’Hermine. En 1532, François 1er y séjourne pour préparer le traité d’union entre la France et la Bretagne.
A la fin du XVIIème, la cité prend un nouvel essor et de nombreux hôtels particuliers sont construits. L’arrivée du chemin de fer en 1862 et l’installation de deux régiments après la guerre de 1870 contribuent également à son développement.
L’office de tourisme de Vannes propose au visiteur un petit dépliant fort bien illustré et documenté qui permet de découvrir à pied les principaux attraits de la cité médiévale.
Si le cœur vous en dit, suivez le guide…
Point de départ le port de plaisance et la place Gambetta
L’accès principal à la vieille ville se situe à ce niveau par la Porte St-Vincent
Elle a été percée dans le rempart au début du XVIIème puis reconstruite au XVIIIème. Au dessus d’elle, St Vincent Ferrier le saint patron de la ville
Mais avant de pénétrer dans la cité, nous allons la contourner par l’Est pour y admirer les remparts, les portes, le château et les différentes tours qui s’y dressent.
La Porte Calmont : édifiée à la fin du XIVème et défendue par une tour, elle comportait deux passages (charrettes et piétons) fermés par des pont-levis.
Nous longeons maintenant le château de l’Hermine et ses magnifiques jardins
Nous avons vu précédemment qu’il fut construit à l’origine par Jean IV mais celui que nous avons sous les yeux date de 1785 car le bâtiment original fut abandonné et en partie détruit sous Louis XIII. Ses pierres furent alors utilisées pour d’autres constructions et notamment pour celle du port de la ville.
Poursuivons !
La Porte Poterne surmontée d’une Vierge à l’Enfant (fin XVIIème)
Au pied de cette porte, les lavoirs construits au bord de la Marle entre 1817 et 1821 et fort bien restaurés en 2006. On imagine sans peine l’animation du lieu quand les lavandières venaient y effectuer leur lessive.
La plus haute tour des remparts est celle du Connétable (XVème). Son nom a pour origine le Connétable Arthur de Richemont, Duc de Bretagne en 1457/1458.
Plus loin, la tour Poudrière
et tout le long de la fortification toujours de splendides jardins “à la française” qui servent notamment de décors naturels lors des fêtes de la ville
C’est par la Porte Prison où nous arrivons maintenant que nous allons entrer dans la vieille ville.
C’est la porte la plus imposante de l’enceinte. Elle s’appelait Porte St Patern jusqu’à ce qu’elle devienne un lieu d’enfermement à la fin du XVIIIème et prenne ainsi son nouveau nom.
On souffle un peu ?
La suite de la balade dans le prochain billet…