Hearts of Iron est de ces jeux avec lesquels j’ai toujours voulu vivre de grands et beaux moments, des campagnes qui font appellent à mon sens réputé de la diplomatie, à mes vues acérées sur l’économie, à mon excellence politique et mes talents à mener toute une équipe d’espions et contre-espions à travers le monde. Oui, Hearts of Iron me permettait tout ça. Mais j’ai gazé bien au-dessus de mon occiput … et j’ai pris une grosse claque. Un râteau d’anthologie. Après une bonne vingt-deuxaine de minutes, j’ai compris, fasciné par la contempaltion gourmande des chiffres ésotériques qui encombrent mon planisphère, que je n’étais pas à la hauteur. J’ai pleuré … pardon je ne voulais pas le dire, mais je me dois d’être être sincère avec vous. Peut-être pour ne pas me sentir trop seul dans mon cafard cosmique (attention placement de produit). Oui, peut-être.
Et voilà qu’il revient. Paradox, les développeurs historiques de la licence, nous introduisent (n’y voyez aucune allusion sexuelle) d’une célèbre phrase de l’énorme, du cultissime, du brillant John Fitzgerald Kennedy : « L’humanité doit mettre fin à la guerre ou la guerre mettra fin à l’humanité ». Et jouer à Hearts of Iron cuvée 2e trimestre 2013 ? Pour la date de sortie, ça … c’est dit. Voilà, East vs West est sur les rails et il s’annonce longtemps à l’avance, de sorte que tous les fans se préparent mentalement. Sera-ce trop casual ? 32 joueurs, n’est-ce pas trop ? Bref, vous contrôlerez « n’importe quelle nation » depuis les débuts de la guerre froide en 1946 jusqu’en 1991. On nous promet des cartes topographiques 3D du meilleur goût, encore et toujours de la diplomatie, de la politique, de l’économie et de l’espionnage. Ce nouveau cru se veut (dixit les développeurs) « le plus cool des jeux sur la guerre froide j’avais conçu ». Du wargame à l’ancienne, sans doute pour un public de hardcore.