Tout le monde peut faire la différence entre personne morale et personne physique, mais peut-on, doit-on, encore distinguer usurpation à compte d’auteurréprimée par l’usage (l'usurpation d'identité est passible de sept ans d'emprisonnement et de 100.000 euros d'amende) et usurpation industrielle des inconsciences collectives, tolérée voire encouragée sous prétexte de cohérence européenne et budgétaire ? Poser la question, c’est y répondre.
Cliver, ne pas cliver, être ou ne pas être… lorsqu’un parti peut faire « Psst ! » à ce point, c’est qu’il se dégonfle à guichets fermés. Plus la peine de se retourner ou de se faire du mauvais sang. Pour le courage, c’est foutûment foutu pour tout le monde. Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ! Il court à sa perte.
Et ce n’est pas parce qu’à Toulouse même les mémés, qui aiment la castagne, peuvent éventuellement être attentives à quelques motions perverses, qu’il faut jouer du lumpenprolétariat comme on joue du couteau à la dérobée.
Le parti au pouvoir en a perdu la face et son identité présumée, privant les mots de leur signification pour en faire des sonorités vides, un murmure inaudible de moins en moins capable d'éveiller l'intérêt et de susciter le respect.
C'est peu dire que cette usurpation là est à double tranchant.