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Pilote: Nashville

Publié le 11 octobre 2012 par Speedu
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Pilot

Saison 1, Episode 1
Diffusion vo: ABC – 10 octobre 2012

Reina est la superstar de la country mais son succès s’étiole et sa maison de disques lui impose de faire une tournée avec Juliette, la jeune diva montante …

Une question me taraude l’esprit depuis quelques mois déjà. Qui a eu l’idée de mettre en face de Connie Britton Hayden Panettiere ? C’était pour respecter l’équilibre ? Nan parce que bon, l’apéricube de Heroes n’a pas progressé, même avec sa pose d’implants mammaires. Ca reste un cube aussi doué en comédie qu’un cube là où Connie illumine toutes ses scènes avec son talent. Et pourtant, depuis la fin de Heroes, elle a eu du temps pour apprendre enfin à jouer Hayden. Ce n’est pas comme si elle avait eu autre chose à faire …

Vous allez dire que je suis méchant avec Hayden. Oui, mais qui aime bien, chatie bien ^^ Nan, c’est vrai, je suis content de la voir toujours aussi mal jouer mais avec un faux accent du sud maintenant. Ca fait toute la différence je crois. Et si j’ai une dent contre Hayden, c’est aussi parce que j’aurais préféré Aly Michalka dans le rôle mais bon voilà, Hayden est plus petite et doit donc couter moins cher (oui, les actrices sont payées au poids, c’est pour ça qu’il y a de plus en plus d’anorexiques et de maigres, elles sont obligés d’alléger leur coût pour ne pas être virer avec les budgets des séries qui diminuent et tout ça).

Pilote: Nashville

Breeeeeeef, revenons-en au pilote. C’est clairement l’un des mieux foutus de la saison, chose assez peu difficile il faut dire cette année. Le rythme est bon, le chant est bon, les présentations des personnages sont bien faites, les intrigues sont bien introduites, les enjeux pour la suite sont bien posés. Sur un plan purement technique, ce pilote remplit le cahier des charges d’un pilote de série et il le fait très bien en plus.

Après, tout n’est pas non plus parfait. On aurait très largement pu se passer de l’intrigue familiale de Juliette, clichée à mort et juste pas intéressante car très souvent mal exploitée (CF la famille de la blonde dans le pilote de Smash). Et puis je ne veux pas ue cela serve à expliquer le comportement de Juliette. Non, je voudrais qu’elle soit une diva simplement parce qu’elle a choppé le melon avec le succès. Ca serait même intéressant qu’une fois, on est une famille normale et gentille qui s’inquiète parce que la fille ou le fils a disjoncté avec le succès. Et là attention, je vous prépare mentalement, mais Hayden est douée dans ce cas de figure. Elle colle parfaitement à l’image de la diva qui balance son portable à la poubelle et chie sur l’assistante. Ca a l’air d’être naturel pour elle ^^ Je fus beaucoup moins convaincu par ses larmes dans le placard. Ca m’a même dégouté un peu. Non, je veux que ça soit une pure bitch parce qu’elle a juste un complexe de supériorité.

Surtout qu’en plus, le pilote nous pose bien Reina comme la gentille pure et innée. C’est une femme intègre qui fait ce qu’il faut. Il lui faut une ennemie à la hauteur. Et les meilleurs ennemis sont juste ceux qui sont purement maléfiques et par en raison de circonstances (cf le joker ou Lex Luthor, le vrai, pas celui de Smallville qui est méchant parce que Clark n’assume pas son homosexualité son attirance pour le chauve milliardaire). Le pilote pose bien le personnage puisqu’on a envie de la soutenir et de l’aider, tout comme elle va aider la jeune pépite découverte dans un bar. Enfin, va t-elle l’aider ou va t-elle se servir d’elle pour éjecter Hayden ? Cache t-elle son jeu derrière sa gentillesse ? Cette troisième chanteuse pourrait clairement dynamiter l’ensemble, tout comme l’intrigue familliale de Reina qui est plus réussie que celle de Juliette  avec tout le coté politique qui se dessine entre son mari et son père et les magouilles à prévoir. C’est autre chose qu’une sdf junkie.

Bref, 9/10

Objectivement, ce pilote est un modèle du genre. La musique est bonne, la présentation des personnages est réussie, l’interprétation est quasi sans faille. Après, il faut aimer la country (et hors USA, c’est pas gagné) et il ne faut surtout pas s’attendre à une plongée dans les coulisses de la musique. Tout le mécanisme de création artistique et le système des maisons de disque semble assez superficiellement traité et secondaire dans cette série. Dommage parce que cela serait plus original et tout aussi drama que des classiques distentions familliales qui risquent de lasser rapidement le public, un public qui risque déjà de fuir vu qu’il y a Eric « pas plus d’une saison » Close (FBI Portés disparus étant l’exception qui confirme la règle). En tout cas, malgré la réussite de ce pilote, je doute d’aller plus loin, en raison de mon aversion pour la country (quoique j’ai bien aimé le duo dans le bar à la fin, mais ce n’estp as de la pure country) et pour le drama famillial basique.


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