Basket : les JSA attendent le "déclic"

Avec deux défaites en autant de matchs, et alors qu'ils se déplacement ce soir à 20h au Portel, les JSA Bordeaux ne sont pas au mieux en ce début de championnat. A la tête d’une équipe renouvelée à 60% à l’intersaison, le nouveau coach Jean-Marc Dupraz tire un bilan mitigé de cette entame de compétition.

« face à Charleville-Mézières, je n’étais pas satisfait de notre défense (98 points encaissés, ndlr), c’était un peu frustrant. Contre Bourg-en-Bresse (60-76), on est tombé sur une grosse équipe qui jouera les premiers rôles. ça permet de relativiser.» Et ce d’autant que les basketteurs girondins ont rectifié le tir lors de cette deuxième rencontre, notamment en défense où les Burgiens ont été limité à 30 points après le repos : « on a vu contre Charleville que si on ne défend pas, si on n’est pas rigoureux, on ne peut pas gagner les matchs, explique le meneur de jeu bordelais Gauthier Darrigand. Si on est solide derrière, s’il y a une stabilité, c’est plus facile ensuite d’attaquer. On a beaucoup travaillé dans ce domaine et on doit continuer à progresser.»
Une semaine décisive
Pour valider le travail effectué, la première victoire est attendue avec impatience : « l’équipe vit bien, il y a une force au-delà des individualités, une solidarité qui nous aide à garder un bon état d’esprit, constate Jean-Marc Dupraz. Mais il faut faire attention car les défaites peuvent perturber un groupe même s’il est soudé. Depuis deux mois, les joueurs travaillent dur, ils mériteraient de gagner un match et le plus tôt sera le mieux. Il faut valider et vite car sinon on risque de coincer. Nous avons besoin d’un déclic et j’espère qu’il va arriver bientôt.»
Dans la semaine à venir, Gauthier Darrigand et ses partenaires vont avoir trois occasions d’ouvrir leur compteur. Après l’épuisant voyage dans le Nord pour affronter le Portel dès ce soir (départ hier matin à six heures pour un total de 24h de bus aller-retour !), les JSA recevront Denain mardi avant de reprendre la route, direction Nantes, le samedi suivant ! « C’est sûr qu’il y a mieux comme calendrier, soupire le technicien girondin. Quand on enchaîne trois matchs en une semaine, ça laisse forcément des traces et on sait que la récupération est déterminante. En plus, dans cette phase aller, on reçoit toutes les grosses équipes à domicile et on se déplace chez les formations à notre portée. Mais bon, c’est comme ça...» • OSF

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