Serial reader : ma cervelle n’aime pas le vide !

Toujours occupée à lire (vous, les mag’, des romans, …), à écrire (ici, dans mes carnets, mon agenda, sur mon phone), à coudre (hé hé oui j’adore ça !), à me balader et à shopper (quand le temps et ma météo bancaire le permettent !), me voilà revenue de la grande ville bien pourvue en romans, parée à affronter les premiers frimas des grands weekends solitaires…

➸ Polar passion toujours, j’ai craqué pour un mini Camilla Läckberg d’à peine 154 pages, Cyanure, qui délaisse un temps ses héros principaux (Erica Falk et son charmant enquêteur d’époux Patrick Hedström) pour se focaliser sur Martin Molin (le jeune collègue sympatoche de Patrick) pris dans une enquête familiale sur fond d’empoisonnement…

➸ Dans la même collection d’édition de poche (BABEL NOIR), je quitte l’auteure suédoise pour rejoindre une canadienne : Louise Penny, autour d’une Nature Morte…Intrigue automnale dont la quatrième de couverture m’affirme que cette chère Louise nous a « concocté un roman plein de charme, de subtilité et d’humour, dans la plus grande tradition des grands maîtres…blablablabla ». OK je ne demande qu’à voir, c’est parti je m’en empare !

➸ Je trouvais que c’était déjà pas mal. Et puis là, joliment mis en avant sur un des étals du libraire : Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells attire mon oeil (t’inquiète j’en ai bien deux, je n’ai jamais su pourquoi cette expression était toujours utilisée au singulier… Tu le sais toi ?).

Déjà une bonne récolte ! Oui mais voilà, flemmarde devant l’éternelle je  ne me suis toujours pas désengagée de chez Fr*** Loi***, je suis une fois de plus arrivée à la date butoir d’achat du trimestre et je me suis rabattue pour changer sur un roman de la collection  

… (ben oui, c’est ce qu’ils ont de moins cher en stock!).

➸ Bon, histoire d’éviter l’overdose de polar, une comédie rigolote sans prise de tête : Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver de Eileen Cook. La promesse de l’éditeur est alléchante « comédie désopilante [Oh oui ! désopile moi !] portée par une héroïne au caractère bien trempée [cool je vais pouvoir m'identifier à 3000% - raclement de gorge prononcé au moment même où je pose ces mots...], maladroite et attachante à souhait [ha mais oui, c'est tout à fait moi!]« .

Et là, tu te dis, bon avec tout ça elle a largement de quoi faire au moins jusqu’aux super fêtes de Noël (qui me réjouissent déjà d’avance à un point que tu n’imagines même pas!), et bien non : perdu !!!!!

➸ Il a fallu que je tombe sur l’article « La coureuse, de Maïa Mazaurette. Ou celle qui chassait l’homme avec amour. » de la blogueuse Ophélie Blibli de Feedback baby. Conséquence immédiate : je le veux ! Il me le faut absolument !!! Parce qu’Ophélie elle a du talent et quand elle argumente sur son coup de coeur pour ce livre, on n’a pas d’autre choix que de succomber à notre tour… La preuve avec quelques morceaux choisis dans sa très chouette critique :

• A sa lecture, on a de quoi réfléchir, de quoi remettre en cause certains principes ou de quoi avoir envie de s’affirmer différemment. Ce bouquin, c’est une véritable leçon de vie…
• Parce que le style de Maïa a la classe. Ses mots prennent vie au sein de paragraphes aérés, sa pensée est structurée. (…)Je ne sais jamais décrire avec justesse l’écriture de Maïa, sans doute que je l’admire trop pour oser la qualifier avec mes pauvres petits mots.
• Le + : Vous en apprendrez plus sur les relations hommes-femmes dans ce livre que dans tous les autres livres « pratiques » qui existent au monde. Un vrai témoignage, une vraie vie vécue, ça n’a pas de prix.

Donc me voilà avec un 4ème livre  à acquérir absolument La coureuse, de Maïa Mazaurette. Et vous, courrez lire le Blog d’Ophélie !!! Vous verrez, l’envie de lire est contagieuse…

➸ Tu vois Gaïa : je fais de la résistance ! Le livre papier n’est pas (encore) mort !!!

➸ Sinon j’ai aussi acheté plein de vernis, mais c’est  une autre histoire  !