Tout le monde bouge, tout le monde est sur le pont et tant mieux. L'affaire du Tribunal de Créteil est partout et les pétitions, les mécontentements et les demandes que justice soit réellement rendue affluent de toute part! J'en suis satisfait.
J'aimerais reprendre aujourd'hui ce que Talisma Nasreen écrivait dans son ouvrage " Femmes, manifestez-vous!" paru en 1994 aux Editions des Femmes :
" le doute et la peur sont les pires ennemis des femmes. Le doute enchaîne leur pieds et la peur envahit leurs cerveaux. Femmes, libérez-vous des morsures de la peur pour vous tenir debout, droites et fières, non comme des lianes agrippées et dépendantes mais comme des grands arbres aux racines solides! Une femme seule peut grandir, se déployer et faire croître toute une forêt."
Au sujet de l'affaire toute aussi pitoyable de la déchéance morale de la justice qu'illustre le calvaire de Sabine Bruto il y a également tout ce mouvement pour faire bouger les lignes. Chacun de son côté mais avec une volonté certaine de faire fléchir la courbe honteuse de ce déni de droit, d'humanité. Mon collègue Patrice Bédouret a joué la carte du Cabinet Présidentiel, le Conseiller Général Gilles Saint-Gal a envoyé une lettre au Président et pour ma part j'ai envoyé sur son portable un SMS pour l'alerter et surtout pour qu'il aménage un créneau dans son agenda chargé pour recevoir Madame Sabine Bruto. Voici le SMS expédié:
" Monsieur le Président, ce SMS est en sorte une bouteille à la mer de l'ultime recours pour solliciter un entretien pour Mme Sabine Bruto. Cette fontenaysienne vit un drame avec l'enlèvement de ses enfants par son ex-époux qui s'est réfugié en Tunisie? Son affaire défraie les médias depuis trois années et son désespoir est profond. Elle souhaite votre ferme intervention dans ce dossier sensible. Je lui ai fait part de mon engagement à vous contacter, connaissant votre humanisme et votre sensibilité. Je voudrais vous avoir convaincu sans vous avoir importuné. Je vous demeure fidèle dans vos combats dont je connais la dimension de solidarité. Respectueusement votre. Michel Tabanou"