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presqu'au bord de l'aveu

Publié le 16 octobre 2012 par Pjjp44
presqu'au bord de l'aveu
"Pour que le sang joyeux dompte l'esprit morose
 il faut, tout parfumé de sel et de goémon,
 que le soume atlantique emplisse tes poumons.
Arvor offre ses caps que la mer blanche arrose.
.../...
presqu'au bord de l'aveu
".../...Et l'océan, qui roule en un lit d'algues d'or
   Is la voluptueuse et la grande Occismor,
   bercera ton coeur triste à son murmure grave."
extraits de "Bretagne" José Maria de Heredia.
presqu'au bord de l'aveu
"Le vent qui vente est à ma porte
qui pleure, comme une âme morte;
Il geint: "Ouvrez, au nom de Dieu!
je vois chez vous une lueur de feu,
je voudrais me chauffer un peu!"
Alors j'ai dit à la servante:
"Annik, ouvrez au vent qui vente."
Et le vent qui vente est entré,
et, devant l'âtre vénéré,
doucement il a soupiré."
-"La chanson du vent qui vente" Anatole le Braz-
presqu'au bord de l'aveu
"Mer au bord du néant
qui se mêle au néant

pour mieux savoir le ciel
Les plages. Les rochers,

pour mieux les recevoir

Ils ne sont pas tous dans la mer
au bord de la mer les rochers

Mais ceux qui sont au loin
égarés dans les terres
ont un ennui plus bas,
presqu'au bord de l'aveu."
extrait de Carnac-Eugène Guillevic-
presqu'au bord de l'aveu
".../...La mer m'attirait et me faisait peur. Le premier soir de notre arrivée à L., dans ma chambre qui donnait au nord, j'avais de la peine à m'endormir La vigueur du climat, le bruit continu du flot lancé à l'assaut des grèves et celui du vent, m'énervaient. Je sentais la mer toute proche, comme une présence hostile. Les livres que je lisais décrivaient tempêtes et naufrages et, sur les tombes qui entouraient l'église, je lisais sous les noms gravés dans la pierre, les mots; "Péri en mer"...Péri en mer".
Mon père récitait pour moi les vers de Baudelaire:-La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
dans le déroulement infini de sa lame...
Et, dans sa bibliothèque, je trouvais le livre des poèmes de Tristan Corbière : Les amours jaunes,  où sont les vers parmi les premiers que j'ai sus par coeur:
"Qu'ils roulent infinis dans les espaces vierges!
Qu'ils roulent verts et nus,
sans clous et sans sapins, sans couvercles, sans cierges...
Laissez-les donc rouler, terriens parvenus"

dans la réponse à Océano Nox, dont l'insolence m'enchantait.
extrait de: La mer et l'enfant- Michel Mohrt-
presqu'au bord de l'aveu
presqu'au bord de l'aveu
presqu'au bord de l'aveu
Les textes proviennent de:" La Bretagne des grand auteurs"-regards croisés-Editions Ouest-France-Editions locales de France

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