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73 - de la simplicite de la nature

Publié le 16 octobre 2012 par Jeanjacques

Partons du principe de base que le Grand Architecte de l’Univers ( le GAU) est un « être » humble et modeste, assez simplet même pour ne pas se compliquer la vie  le reste de son éternité. « IL » aura surtout compris dans sa grande sagesse que le complexe résulte de la combinaison d’éléments assez simples comme on peut le constater avec les 3+1 particules de base, les 4+1 lettres de l’ADN ou le langage binaire qui permet le codage de nos puissantes machines électroniques.


On est alors surpris, voire émerveillés, devant la faconde créatrice de nos différents théoriciens et expérimentateurs en physique qui imaginent toutes sortes d’objets physiques, des particules étranges, des énergies et des matières noires, des whimps, particules quantiques et subquantiques, des tachyons, bosons de Higgs, des quarks, cordes etc, la liste est infinie. Les caractéristiques de ces trouvailles, c’est qu’elles sont pour l’immense majorité, sinon toutes, absolument indétectables, qu’elles n’ont pour vertu que de conforter la cohérence d’équations, et qu’on ne sait jamais avisé de définir la moindre de leur propriété physique singulière. Quant aux théories de l’univers, leur nombre est tout aussi considérable, certains sont en expansion, d’autre en inflation, il y a de multiple univers qui cohabitent ou naissent successivement, le problème dans ce domaine c’est qu’il ne sera jamais possible de renouveler l’expérience de la genèse. Ici, la science officielle rejoint la science-fiction.


On peut se demander quelle est la cause de ce qui nous apparait comme un dérèglement des sens chez beaucoup de théoriciens et praticiens. C’est que tout d’abord la physique connaît une grave crise de ses fondements qui explique la multiplication des thèses et théories concurrentes qui fait la joie des amateurs se sentant autorisés à intervenir sur le lieu même de la physique officielle. En effet, le Graal de la physique, la théorie unitaire des forces n’a toujours pas été découverte et ce n’est pas le modèle standard et son boson de Higgs unifiant qui va convaincre les sceptiques.


D’autre part, cette crise des fondements a une origine plus générale : l’extrême richesse des moyens de la connaissance et corrélativement l’abondance de cerveaux formés dans les plus grandes écoles et centres de recherche. Aussi, ces hommes de grand talent, disposant de moyens d’analyse et de calcul considérables sont totalement incapables de penser la simplicité, de se faire à l’idée qu’il est inutile de rechercher la vérité scientifique bien loin et que tout, mais Tout est à portée de main pour déchiffrer les secrets premiers du fonctionnement de l’univers.


Ces brillants cerveaux, rompus aux calculs les plus savants, aux échafaudages théoriques les plus sophistiqués, ne peuvent admette ni comprendre le plus simple. Ils projettent sur la nature leur propre complexité comme auparavant les hommes avaient imaginé Dieu à leur image.


Nous avons longuement développé sur ce blog et nos sites en quoi consistait cette simplicité initiale de la nature ne comportant que deux substances interdépendantes : prématière et matière. Nous avons également démontré que l’existence de cette prématière était aisément perceptible puisque se manifestant sous la forme des ondes électromagnétiques. Mais notre approche est bien trop évidente pour ceux qui s’attendent au plus embrouillé ; Notre démonstration est bien trop banale pour des esprits cherchant le merveilleux et l’inattendu. Aussi, ne reste-t-il qu’une seule voie pour se faire entendre : imaginer le très  compliqué comme cela est « fashion » dans le monde de la physique.

 

 


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