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Critiques Séries : Underemployed. Saison 1. Pilot.

Publié le 17 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Underemployed // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ce que j'aime chez MTV c'est qu'ils produisent des fictions en rapport avec ma génération. Après I Just Want My Pants Back, Underemployed était parfaite puisqu'elle arrive à un point de ma vie ou je vais devoir prochainement entrer dans la vie active. De nos jours, peu importe la quantité de diplômes que l'on a, ou encore les notes que l'on a eu durant sa scolarité, nous devons tous trouver du boulot et ce n'est jamais ce que l'on voulait. Souvent mal payé, souvent en deçà des espérances tout simplement. Quand on est à l'université on se rend compte que l'on y était bien juste après. Underemployed tente alors de raconter les problèmes d'une génération (la Y) en pleine désillusion et pourtant elle était prédestinée à de bien plus grandes choses. Ce premier épisode parvient à mettre en place quelque chose de cohérent et d'intéressant. MTV a généralement l'oeil pour ses productions maisons.
Leurs diplômes en poche, Sophia, Daphne, Lou, Raviva et Miles s'attaquaient au monde du travail, avec des rêves plein la tête et des idées de grandeur. Un an plus tard, rattrapés par la froide réalité, les cinq amis doivent jongler entre des boulots peu gratifiants et des patrons épouvantables...

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Dans Underemployed nous avons tous les archétypes. C'est peut être cliché mais nécessaire pour raconter l'histoire de tout un chacun et de faire en sorte que tout le monde puisse se reconnaître. Nous avons donc la jeune fille première de la classe, toujours vierge (suggéré tout au long de l'épisode jusqu'à son expérience lesbienne) et qui se retrouve à la caisse d'une boutique de donuts. Son rêve est d'écrire un livre, mais elle a le syndrome de la page blanche. Ce personnage est sûrement le plus intéressant de cet épisode car c'est aussi elle la narratrice, celle qui va nous guider. Au fond c'est le problème de beaucoup de gens de travailler dur durant ses études, de sortir avec de belles notes et de beaux diplômes (valedictorian) mais avec rien à la sortie. Pendant ce temps nous avons le jeune garçon frivole qui rêve depuis toujours de porter les sous vêtements Calvin Klein pour eux. Il va très vite se rendre compte qu'il n'y a pas vraiment de possibilités pour lui même si les cougars sont raide dingue de lui.
Il est actuellement dans une relation complexe avec une jeune fille qui ne parle pas un mot d'anglais. Underemployed montre donc que l'on peut avoir de belles paroles mais ce n'est pas suffisant. De même qu'avoir un joli corps. La série prend donc en grippe un autre de ces archétypes de la génération Y. Celui qui rêve de célébrité et qui n'y arrive pas. Puis nous avons la jeune fille qui travaille dur dans une agence de communication mais qui n'est pas payée comme le devrait. Elle va profiter d'une opportunité de faire chanter son boss (alors qu'elle en est amoureuse) pour avoir une augmentation. Cette partie de l'épisode était amusante. J'ai hâte de voir comment cela va évoluer surtout quand on voit la fin de l'épisode. On voit pertinemment qu'il y a quelque chose derrière. Enfin il y a le jeune homme, fils de, mais qui a envie de réussir par ses propres moyens car il n'aime pas le travail de son père. Sauf qu'il va devoir changer et accepter un travail de son père quand son ex petite amie revient avec un petit cadeau pour lui dans son ventre.
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Tout se passe assez rapidement dans ce premier épisode, un peu comme le côté zappeur de la génération dépeinte dans Underemployed. J'ai trouvé ce premier épisode convaincant et fidèle à ce qu'est ma génération. Qui de mieux que MTV pouvait parler à ma génération quand elle a évoluée avec ma génération. Il faut maintenant que le tout tienne la route durant 12 épisodes (voire plus si renouvellement il y a).
Note : 6/10. En bref, un premier épisode intéressant et créatif.


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