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Fringe [5x 02 & 5x 03]

Publié le 19 octobre 2012 par Lulla

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In Abstentia // The Recordist

2 990 000 tlsp. // 2 710 000 tlsp.

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   In Absentia. Après un Season Premiere très porté sur l'action mais tendre aussi, le deuxième épisode de la dernière saison de Fringe nous ramène dans le lieu le plus mythique de la série, qu'il nous tardait justement de retrouver : le laboratoire de Walter à Harvard ! Grâce à une trappe totalement Lostienne -l'hommage est appuyé avec un plan identique à celui de la fin de la saison 1 de la série culte- et quelques couloirs souterrains dont je suis personnellement toujours très friand -c'est l'aventure quoi !- nous y sommes. Le lieu n'a pas tellement changé. La poussière s'est simplement amassée, la vache a disparu et l'ambre a bloqué l'essentiel de ce que la Division Fringe est venue chercher. Le fil rouge de la saison apparait alors clairement : Olivia, Peter et ses compères vont se lancer dans une sorte de chasse aux trésors organisée par Walter lui-même avant de s'auto-figer dans le temps. Les précieuses cassettes du monsieur vont sans doute nous réserver quelques surprises. En attendant, l'opération est stoppée avant d'avoir commencé à cause d'un garde loyaliste qui débarque dans le labo pour... nourrir des pigeons ! Ils n'ont pas d'autres choix que de le faire prisonnier et c'est à partir de ce moment-là que l'épisode se transforme en un état des lieux psychologique d'Etta, qui représente tout le pessimisme, la méfiance et finalement le désespoir qui règne dans ce nouveau Monde régi par les Observers

   A travers le personnage de Manfretti, joué par Eric Lange, croisé dans Lost justement, c'est le thème de la collaboration qui est traité. Rien de très original donc mais Fringe le fait avec le coeur en décuplant toujours les émotions grâce à ses héros complexes. Le pessimisme d'Etta, ainsi que sa froideur et sa dureté, est confrontée à l'optimisme et à l'humanité d'Olivia qui est là pour lui apporter ce dont elle a toujours manqué au-delà bien sûr de l'amour d'une mère. Ce qui est également très intéressant, c'est que l'on ne sait jamais quelle vision de la situation va l'emporter : celle d'Etta ou celle d'Olivia ? L'épisode va y répondre avec noirceur, mais avec aussi cette lueur d'espoir qui la caractérise. Certes, le garde a menti et Etta avait raison de se méfier de lui mais au contact d'Olivia, elle et lui ont évolué.

   Walter est évidemment là pour assurer la partie comique de l'épisode, mais on s'étonne un peu de le voir retrouver si rapidement ses esprits après la torture qu'il a subi. Le parallèle avec la torture qu'Etta fait subir au prisonnier est d'ailleurs intéressant, même s'il n'est pas que suggéré faute de temps. Le duo Walter/Astrid fonctionne toujours auss bien. Peter et Etta quittent le labo quelques instants, et leur intrusion dans l'univers très clinique et inquiétant des Observers permet de rendre le danger plus évident alors qu'il était jusqu'ici plutôt théorique. On constate quand même que le père et la fille ne se heurtent pas à de grandes difficultés pour y accéder, un peu étonnant de la part de nos voyageurs du temps chauves que l'on sait si puissants mais dont les systèmes de sécurité ne sont apparemment pas infaillibles. 

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   The Recordist. Maintenant que la chasse aux trésors peut véritabement commencer, la Division Fringe se retrouve coincée dans un camp au milieu des bois où un petit groupe de résistants est atteint d'une maladie de peau particulièrement affreuse, décrite par Walter comme un "psoriasis extrême". Effectivement, pour être extrême c'est extrême ! J'ai eu la nausée pendant tout l'épisode. Je supporte mal la vision de peaux déformées ou abîmées. Comme à l'épisode précédent, les scénaristes ont eu la bonne idée d'incarner ce Monde qui a changé à travers des protagonistes secondaires qui nous éclairent sur la difficulté de vivre et de survivre maintenant que les Observers ont pris le pouvoir. Ici, le thème de la famille et plus précisément de l'héritage familial est exploré à travers eux, en résonnance directe avec nos héros. C'est probablement l'une des préoccupations premières de la série depuis qu'elle existe. Il est bien normal que la dernière saison poursuive sur cette lancée. Toutefois, on se rend compte aussi dans ces moments-là qu'il n'y a plus rien de nouveau à dire sur le sujet et que Fringe s'arrêtera à temps. C'est sur un sacrifice que l'épisode se termine, pour le bien de l'humanité, et cela rejoint évidemment tous les sacrifices qu'Olivia, Peter et Walter ont dû faire tout au long de leur quête. C'était poignant. 

   En parallèle, les auteurs mettent un point d'honneur -et ils ont bien raison- à nous expliquer ce qui s'est vraiment passé pour le couple phare après la disparition d'Etta. Le talent d'Anna Torv est utilisé à son maximum, et Joshua Jackson se débrouille pas mal non plus. A coté de tout ça, même si l'épisode est un peu lent parfois, on a droit à des effets-spéciaux très réussis, qui ne nous permettent pas d'imaginer une seule seconde que le budget de la série est en fait assez mince. Les productions ABC Studios devraient en prendre de la graine et débaucher des gens de Bad Robot et Warner Bros. Television... Concernant l'avancement de l'intrigue principale en lui-même, il est timide il faut bien l'avouer mais Astrid a réussi à sauver les cassettes -on ne sait pas bien comment- et Walter a pu mettre la main sur les fameuses pierres dont il avait besoin. On remarquera que les Observers ont mis un temps infini avant d'arriver sur place. Encore une fois, ils perdent de leur aura en les présentant comme des gens incompétents. C'est vraiment dommage et ça pourrait causer beaucoup de tort lors de la dernière ligne droite. J'espère que le problème sera réparé à temps...

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// Bilan // Pour le moment, l'ultime saison de Fringe offre des épisodes tous aussi bons les uns que les autres, dans lesquels l'émotion domine au détriment peut-être d'intrigues vraiment bien ficelées. 


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