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Pourquoi je l'aime ?

Par Jeuneanecdotique

Dans trois secondes, vous allez vous dire « vas-y, c'est quoi cette nunuche, c'est un truc de tapettes de faire un article sur son copain ». Ben, oui. Mais aujourd'hui, j'avais envie.
Le 20 octobre est mon « anniversaire » de couple. J'espère un jour avoir droit à une nouvelle date de remplacement, genre une date de mariage (lève innocemment les yeux en l'air), mais pour le moment, je fête mes sentiments dégoulinants ce jour-là. Et j'ai envie de parler un petit peu de l'homme que j'aime.
Ici, je parle souvent de ses travers. Je réfléchis beaucoup, je parle, j'analyse, et ses défauts m'inspirent davantage que ses qualités pour débattre d'un sujet et mettre à profit mon envie de bavardage. Ce qui fait que l'on peut avoir une image de lui très négative (la magie d'Internet), alors qu'évidemment, il n'est pas QUE ce que je raconte sur mon blog.
Le 20, il m'a embrassée pour la première fois, sous les yeux de mon chien, qui se demandait ce que je pouvais bien être en train de faire. Ce jour-là, nous avons donné un symbolisme à la porte d'entrée de mon immeuble : l'endroit où un homme a touché les seins d'Ellie pour la première fois. Ce jour-là, je me suis sentie femme pour la première fois de ma courte vie.
Et depuis trois ans, je passe cette porte pour rentrer chez moi, et je suis contente que notre couple ait vécu un jour de plus.

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Quand il m'envoie un sms


Mon copain a souvent l'impression que je vois la vie en noir, et c'est bien vrai, d'ailleurs. C'est une de mes tares. Mais souvent, lorsqu'il me reproche d'être sans arrêt boudeuse, je lui réponds « Tu dis ça parce que tu ne m'as pas connue avant ». Et c'est vrai. Avant lui, finalement, j'étais pire. Même avant que mon moral ne commence à chuter, lorsque j'étais encore une adolescente gaie, je restais très désagréable et fermée avec ma famille. La crise d'ado, quoi. Et depuis que je suis avec lui, ma mère a avoué que j'étais beaucoup plus agréable, beaucoup plus vivable, beaucoup plus... heureuse. Alors, même si mon bonheur ne pète pas les yeux, même si mon bonheur est le genre de bonheur tout en discrétion, il est quand même là. Malgré les problèmes que nous avons (et si nous n'en avions pas, notre problème, ce serait l'ennui, bref, il faut toujours un problème), je l'aime, et je suis heureuse d'être avec lui.
Nous avons déjà failli nous quitter. Pour des choses sérieuses, et parfois pour des choses beaucoup moins profondes. J'ai déjà eu des coups de sang, j'ai déjà envoyé des SMS en mode sitcom américaine (« désolée, mais j'en ai ras-le-cul de tes conneries de merde, je te quitte, je ne veux plus jamais te parler, et NE ME RETIENS PAS ! »), et lui aussi, a déjà eu des petites crises de nerf. Et à chaque fois, nous sommes revenus l'un vers l'autre, cheveux au vent, pour nous tomber dans les bras et pleurer ensemble de notre stupidité.
J'avoue avoir longtemps douté de son amour. Je n'ai commencé à en être sûre qu'il y a peu de temps. Vous vous dites sûrement « Tu crois qu'il aurait supporté une gueuse méga-relou comme toi pendant deux ans sans l'aimer ? ». Je vous dis : « Non, mais au moins, je suis coquine ». (ne cherchez pas, il n'y a aucun rapport). J'ai donc été fixée sur son amour il y a seulement peu de temps. Pour une vague histoire de jalousie (de ma part, mais est-ce nécessaire de le préciser ?), je l'ai impulsivement quitté. J'ai tenu trois jours. Au bout de trois jours, je me suis mise des claques, je me suis flageller, je me suis ouvert grand les yeux avec des pinces, et j'ai admis l'évidence : j'étais faite pour être avec lui. Je suis revenue. Il a douté. Il a dit que sans moi, il n'avait plus goût à rien, qu'il était en mode zombie, qu'il pleurait depuis deux jours en pensant qu'on était plus ensemble. Nous en sommes quand même venus à nous questionner sur notre relation, à nous demander si on ne ferait pas mieux de se quitter. Et ça nous faisait mal. Alors qu'il était en plein doute, j'ai fait une chose très romantique. Je parle du romantisme de la vie réelle, hein, pas du romantisme complètement ahurissant de Gossip Girl. J'ai pris la voiture, à 23h, et je suis allée chez lui sur un coup de tête. J'ai dû rester dans ma voiture une bonne quinzaine de minutes une fois arrivée chez lui, sans savoir quoi faire. J'ai fini par l'appeler et lui dire que j'étais là. J'ai pleuré, lui aussi, on s'est pris dans les bras. On a parlé. On a décidé de continuer. Et ce 20 octobre, nous sommes toujours là, ensemble. En voyant à quel point je lui avais fait du mal en mettant un terme à notre relation, si soudainement, si débilement, j'ai pris conscience qu'il m'aimait depuis tout ce temps, et que moi, j'étais rien qu'une idiote.
Il est le seul à savoir me faire réellement rire, à savoir m'arracher des sourires non-forcés. Il est le seul à qui j'oserais dire que je ne vais pas bien, alors même qu'il n'est pourtant pas le plus apte à me conseiller et me réconforter... Mais, j'ai confiance en lui. Je m'en remets à lui pour beaucoup de choses, et il fait de même. Je vois mon avenir avec lui. Et même si je suis jeune, je ne suis pas prête à gâcher une relation qui, à mon sens, m'apporte davantage qu'elle ne me prend. Je ne suis pas prête à gâcher une relation qui m'épanouit, qui me donne l'impression d'avoir au moins une bonne chose dans ma vie, juste parce que je suis jeune et que je devrais aller essayer quelques mecs différents avant de me décider. Non.
Pas un jour ne passe sans qu'on se dise qu'on s'aime, et aujourd'hui : ça fait trois ans !
Je suis coooontente !



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