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La commission européenne inspecte ses projets

Publié le 22 octobre 2012 par Kabyle @Madjid_SERRAH

 

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«Je suis ici dans le cadre d’une mission de monitoring des projets de formation financés par la commission Européenne. Ce programme est géré au niveau local par la ligue algérienne des droits de l’Homme», a déclaré l’Italienne Nicol Briziobello, Consultante externe en droit de l’Homme de la commission européenne, lors de la réunion qui a regroupé les militants de la Ligue des droits de l’Homme, les représentants de la société civile et les élus locaux.


Cette rencontre a eu lieu samedi, au siège de la maison des droits de l’Homme et du citoyen de Tizi-Ouzou (MDHCTO). Cette action porte sur le renfoncement des capacités de la société civile à la pratique démocratique et aux droits de l’Homme ainsi qu’au plaidoyer et au lobbying, a-t-elle ajouté.


Le but recherché à travers cette activité dont a bénéficié la Ligue des droits de l’Homme est, selon, la consultante, le renforcement des associations qui activent au niveau local, d’autant plus que la société civile est très active, notamment à Tizi-Ouzou et Bejaïa, et il y a une participation importante de citoyens qui sont à la recherche d’un cadre, en dépit du contexte difficile dans lequel ils évoluent.


Lors de cette rencontre, M. Arezki About, Président de la MDHCTO, les adhérents ainsi que la société civile, ont dressé un état des lieux de la situation des droits de l’Homme en Algérie, considérés en perpétuel recul. Des entraves ont été également déplorées par les militants qui se disent être mal perçus par les institutions.


« L’Etat algérien est en train de gérer sa survie mais pas la société » déclare le dr Boudarène, psychiatre et ex-député et militant de la démocratie, et d’ajouter que « la chape de plomb imposée par le pouvoir a empêché les citoyens d’accéder à un niveau de conscience à même de leur permettre de défendre leurs droits ».
Un autre point important a été souligné par l’intervenant constaté sur le terrain « Il y a le désintéressement du citoyen algérien à la vie et à la gestion de la cité.


Il faudra réfléchir et trouver des solutions susceptibles de conscientiser le citoyen, l’éveiller sur les problèmes qui se posent à lui et l’encourager à s’organiser».

In La Tribune des lecteurs, 22/10/2012


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