Vous devez maîtriser les notions et termes qu’utilise votre établissement prêteur pour mieux négocier avec lui. Préférez-vous un taux fixe ou variable, ou encore révisable capé ? Pour choisir librement, les termes ne doivent pas avoir de secret pour vous.
Un apport personnel est souvent indispensable à l’obtention d’un prêt : il fait de plus la preuve de votre capacité à épargner et rassurera votre banquier.
Différents prêts et aides existent pour vous aider à financer votre projet (prêt employeur, prêt épargne logement, PAS, prêt 0%, prêt conventionné..). Certains sont constitutifs d’apport personnel. Si vous pouvez en bénéficier, n’hésitez pas: ils sont très avantageux
Faites le tour de toutes les possibilités (établissements de crédit traditionnel, prêt sur internet, courtage de prêt…) et choisissez un partenaire financier fiable. Prenez en compte le TEG, véritable indicateur du coût du crédit : celui-ci comprend les frais de dossier, le montant de l’assurance décès-invalidité-incapacité et la marge de la banque en cas de taux révisables.
Peut-être pourrez-vous rembourser des mensualités plus importantes (promotion professionnelle) ou au contraire avoir des difficultés à rembourser. Vous devez prévoir ces situations et vous renseigner quant à la souplesse des remboursements (augmentation ou diminution des mensualités). Des événements de la vie peuvent vous amener à revendre votre habitation avant la date d’échéance du prêt. Pour éviter de payer les pénalités de remboursement anticipé (pouvant atteindre jusqu’à 3 % du capital restant dû), vous avez tout intérêt à négocier leur suppression pure et simple ou tout au moins leur annulation après cinq ans de remboursement, avant de signer votre contrat. Si les banques acceptent assez facilement de supprimer ces frais, elles refusent systématiquement de le faire en cas de rachat du prêt par un établissement concurrent. Surtout, n’oubliez pas de formaliser par écrit l’annulation de cette pénalité.
Si votre dossier est solide, vous pouvez négocier les éléments annexes du contrat (frais de dossier, frais d’assurance, garantie, souplesse des remboursements…). Ces frais peuvent avoir des répercussions importantes, ne les oubliez pas lors de la négociation.
Enfin, la législation vous permet de bénéficier d’un délai de réflexion de 10 jours pour éviter toute erreur liée à la précipitation (loi Scrivener). Profitez de ce délai obligatoire pour réexaminer votre plan de financement et votre dossier dans les détails.