



Le héros incarné ici se nomme Vic Vance, et n'est pas du tout un hors-la-loi au premier abord: il est au contraire militaire fraîchement arrivé en base à Vice City. Malheureusement pour lui, un supérieur manipulateur grillera bien vite ses chances de promotion et Vic se retrouve rapidement à la rue, sans travail ni foyer. Pensant à son frère malade dont il est le seul à pouvoir subvenir aux besoins financiers que requiert les frais médicaux, notre nouveau héros ne peut qu'accepter les petits boulots pas très légaux qui se présentent à lui et intègre bon gré-mal gré un monde fait de violence, trahisons et combats de gangs.

La ville de Vice City est la même que celle parcourue sur l'épisode de salon, donc toujours bien grande à arpenter. Les missions de Vic s'enchaînent avec brio et un certain nombre d'à-côtés viennent pimenter le gameplay: si on a toujours droit aux missions taxi ou police tout comme aux séquences carnage, on découvre ici un stand de tir pour améliorer notre visée. Le mode le plus addictif sera quant à lui la montée en puissance de Vic au milieu de la pègre de la ville, améliorant l'impact de son Empire et se confrontant aux parties adverses: construction de bâtiments, gestion de la prostitution, racket... Et oui, Vic Vance saura se faire à l'idée d'être sorti du droit chemin!
Le scénario du jeu nous confronte donc à des persos tous plus barrés les uns que les autres (du pur Rockstar), dans un décor de carte postale. De l'action à gogo, de belles bagnoles, des problèmes familiaux, un business à faire prospecter, un héros attachant: GTA Vice City Stories, sorti en 2006 sur PSP (et l'année suivante sur PS2) est un sacré bon jeu qui vieilli très bien.
