Rien ne vaut de bonnes nuits de sommeil pour lutter contre l'obésité, souligne cette méta-analyse publiée dans le Journal de l'Académie de Nutrition et de Diététique. Car affectés par une privation de sommeil, les niveaux de 2 hormones, la ghréline, une hormone qui stimule l'appétit et la leptine qui régule les dépenses énergétiques, entraînent l'augmentation de l'appétit. Ces confirmations de l'impact de la privation de sommeil sur l'équilibre énergétique sont importantes pour la prévention du gain de poids et les stratégies de perte de poids.
Une relation intrigante entre privation partielle de sommeil et excès d'adiposité : L'équipe a évalué les études publiées entre 1996 et 2011 pour déterminer le rôle de la privation partielle de sommeil sur le bilan énergétique et la régulation du poids. Dans le cadre de cette analyse, l'équipe a relevé les mesures des hormones, ghréline, leptine, insuline, glucose et cortisol. L'analyse identifie une sensibilité réduite à l'insuline, une augmentation de la ghréline et une diminution de la leptine chez les individus privés de sommeil. Les variations de la ghréline et de la leptine s'avèrent directement associées à l'apport énergétique.
Les variations de ces hormones en réponse à une privation partielle de sommeil coïncident avec une augmentation de l'appétit, résume le Dr Nickols-Richardson qui appelle à de nouvelles recherches pour déterminer les effets de la privation de sommeil sur la composition corporelle.
Source: Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics November 2012, DOI:10.1016/j.jand.2012.07.032, published by Elsevier. Partial Sleep Deprivation and Energy Balance in Adults: An Emerging Issue for Consideration by Dietetics Practitioners (In press) et via Eurekalert (AAAS) Partial sleep deprivation linked to obesity (Visuel Nature.com)