3 – J’ai envie de jouer à… mais je ne peux pas !

A l’occasion de cette période estivale, j’ai décidé de quitter pendant quelques semaines Paris. Je disais donc au revoir à la ville et à ses habitants, à la joie si communicative, pour me retrouver dans la ville de William Shakespeare. Londres.

Une métropole avec cet aspect melting pot où il y fait bon vivre. Cette ville remplie d’histoires mérite le détour et c’est un véritable plaisir de sortir pour y visiter tous les coins de rues… A condition bien évidemment qu’un déluge ne vous tombe pas sur la tête. Car oui, au cas où j’aurais oublié de vous le préciser, à Londres, il pleut souvent. Très souvent.

Attention je ne vous parle pas de la petite averse parisienne, mais d’une véritable pluie de compét’. Une seule de ces gouttes d’eau vous trempe de la tête au pied. Donc tu restes cloitré chez toi et tu t’occupes comme tu peux en regardant la télé.

Après un rapide tour des différentes chaines, tu te rends vite compte qu’ « être à la pointe des tendances filmiques » ne fait pas partie de leur vocabulaire -même au prétérit, j’ai vérifié-. Tu te farcies donc pour la 100001 fois Rocky 3 & 4 en passant ensuite par Volcano, le tout saupoudré par des films de Mister Jean Claude Van Damme.

Parmi ces vestiges cinématographiques, il arrivait parfois que je tombe sur des films que je n’avais pas encore vu. Le dernier en date fut « Alien Vs Predator ». Approuvé par VoLT himself, j’aurais du me douter que ceci sentait l’arnaque à plein nez. Mais bon, l’idée d’une confrontation entre deux monuments du film d’horreur méritait tout de même un visionnage en bonne et due forme.

Et comme je le redoutais ce film était loin d’être un chef d’oeuvre. Dès les premières minutes on remarque des effets spéciaux daté qui accéléraient la cécité de tout réalisateur actuel. Toutefois, les scènes de combats entre les deux monstres restent sympas à regarder. Si bien qu’à la fin du film tu aimerais bien prolonger l’aventure, en jouant par exemple au jeu sorti en 2010.

Donc tu te tates à l’acheter car si ça se trouve le jeu est bien pourri. Donc tu tournes en rond, tu regardes ce qu’il te reste dans ton compte en banque, et puis d’un coup tu t’en fous, tu mets tes shoes, tu prends ton porte feuille et tu y vas… Ah oui, c’est vrai. Il pleut.