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Dakar: le road book

Publié le 24 octobre 2012 par Rene Lanouille

Dakar: le road book Le pilote du Dakar suit une bible : le road-book. Sur chaque étape, le document détaille par le menu toutes les portions de terrain que les pilotes doivent emprunter, les dangers à éviter, les caps à respecter, les repères visuels qui aident à naviguer. C’est pour porter sur le papier ces informations indispensables que David Castera et Etienne Lavigne arpentent les pistes et les dunes du rallye, accompagnés de toute l’équipe des « recos », constituée de trois ou quatre véhicules selon les sessions. Au programme du voyage d’octobre, la petite bande s’est chargée de débroussailler les huit dernières étapes, c’est-à-dire de San Miguel de Tucuman en Argentine, à Santiago du Chili. « La moyenne est toujours de deux jours par étapes, puisque nous passons beaucoup de temps à nous arrêter. Lorsque nous sommes sur des journées avec des parcours dédoublés, comme ce sera le cas à plusieurs reprises sur cette partie, il nous arrive même de consacrer trois jours à une étape », explique Castera.

Hormis le road-book, les œuvres complètes de David Castera comprennent également chaque année un opus majeur, le « book sécurité », qui sera utilisé pendant tout le rallye par les équipes d’organisation pour respecter la structure précise des moyens déployés autour du parcours. Dans la réalisation de cette somme, Francisco Romero joue un rôle central, et occupe d’ailleurs à ce titre le siège de droite dans la voiture de David pendant l’essentiel des recos : « S’il ne s’est pas attaqué aux dunes, Francisco a déjà effectué un premier voyage sur le terrain, à la fois pour s’assurer des autorisations de passage à demander, et pour avoir une idée des lieux où il faudra une présence policière, par exemple. Ensuite, nous décidons ensemble des sites sur lesquels nous installerons les zones spectateurs, ou encore de l’endroit exact où il faut stopper la circulation quand le tracé croise d’autres routes ». Avec cette nouvelle carte, le coordinateur argentin rencontre ensuite les « gradés » des forces de l’ordre de chaque pays, avec qui il avalera une nouvelle fois les kilomètres pour caler définitivement les besoins et le planning. Car avec Francisco, l’heure c’est l’heure !
René Lanouille

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