Magazine Autres sports

Sautons aux conclusions - TNF Bucs c. Vikings

Publié le 26 octobre 2012 par Sixverges
Sautons aux conclusions - TNF Bucs c. Vikings
Les Bucs capitalisent sur des Vikings qui dorment au gaz et Stéphane Morneau vous résume l'action du jeudi soir avant l'Halloween.
L’assiduité offensive n’était pas au rendez-vous dans le temple du mauve ce jeudi, mais les Bucs et les Vikings ont quand même trouvé le moyen de faire couler un peu de sang et de drame dans une victoire des Bucs de Greg Schiano par la marque de 36-17 contre des Vikings qui, par moment, semblaient sans solution.
Repassons en bref l’action du match avant de tirer nos conclusions.
Premier quart
Tôt dans le match l’histoire du match : la pression sur le quart adverse. D’un côté comme de l’autre, on cafouille et on force des erreurs et du non synchronisme. Comme chez les pee-wee. Les Vikings enchaînent d’ailleurs deux 3 and out, rien pour écrire à sa mère.
D’ailleurs, Da’Quan Bowers est de retour au jeu chez les Bucs. J’ai toujours eu un faible pour lui depuis ses années à Clemson. Les blessures le hantent par contre depuis ses débuts chez les pros.
Doug Martin nous offre le premier gros jeu du match. Une course de plus de 41 verges pour un solide premier jeu dans la zone rouge. Il impressionne Martin, vraiment. S’il n’avait pas joué à Boise il aurait sûrement été sélectionné bien avant lors du repêchage.
Finalement Josh Freeman fait patate, même avec un temps d’arrêt pour brasser des idées. Typique. 3-0 BUCS !
Finalement les Vikings n’ont pas trop envie d’avancer avec le ballon. 1-2-3 PUNT.
Les Bucs l’échappent belle en recouvrant un fumble sur le botté de dégagement. Piteuse job de la part du receveur qui a essayé de prendre le ballon avec son casque. Chapeau champion.
Décidément, les Bucs ne font que des gros jeux. Sur son pied arrière, en se faisant frapper, Josh Freeman trouve Vincent Jackson sur un Jumpball bon pour une trentaine de verges et les Bucs sont de retour dans le rouge des Vikings. Attaboy!
Sur un petit bubble screen, Doug Martin gagne un premier jeu et les Bucs menacent à l’intérieur du 10 des Vikings. Ensuite Dallas Clark, qui d’autre, donne un premier jeu à la porte des buts, menant à une petite passe piège au fullback Eric Lorig (google requis) pour le touché, WAM BAM ! 10-0 BUCS.
Mine de rien, une belle séquence efficace avec un gros jeu et ensuite du travail méthodique de Freeman qui complète des passes rapides, trompant la pression des Vikes. Beau plan de match.
Les Vikes, eux, sont encore en entraînement. FUMBLE Vikings, recouvert par les Bucs à la mi terrain. Ce n’est pas du joli.
Doug Martin ne niaise plus avec le ballon, deux courses et les Bucs sont au 35 des Vikes. Freeman passe bien proche de saboter l’effort mais l’interception échappe au DE des Vikings, de peu. Mauvaise mauvaise décision.
Le premier quart se termine sur un premier jeu des Bucs, au 30 des Vikings, via les jambes de Doug Martin une fois de plus.
Deuxième quart
Finalement tout stagne, la couverture des Vikings s’est ajustée durant la pause. Placement de 40 verges réussi … 13-0 BUCS !
Ponder trouve finalement Harvin, 30 verges plus tard les Vikings sont dans la zone des Bucs enfin. Combiné à un facemask deux jeux plus tard et les Vikes sont à la porte de la zone rouge des Bucs, vite de même.
Trois jeux plus tard, on pensait sortir le botteur, mais non. Une belle flottante dans les mains de Percy Harvin, TOUCHÉ 13-7 Bucs. La passe de Ponder était parfaite, directement dans les mains d’Harvin qui n’avait qu’à se laisser choire dans la zone des buts. On a un match, enfin.
Les Vikes sont gonflés au maximum, 3 and out pour les Bucs devant toute la pression mauve.
Percy Harvin donne un premier jeu aux Vikings, s’en suit Peterson et FUMMMBLE recouvert par les Bucs. Ronde Barber a arraché le ballon à AP qui nous rappelle ses mauvaises années de contrôle de ballon. OUCH !
Martin et Clark combinent leurs efforts et les Bucs ont un premier jeu et les buts. Martin a 10 courses pour 87 verges jusqu’ici, impressionnant.
Mike Williams nous fait ensuite échapper notre bière, tout un catch dans la zone des buts. 20-7 BUCS !
Les Bucs complètent leur premier sack du quart en trois matchs, longue disette. Mais Ponder rebondit avec un premier jeu dans les mains de Simpson avant de nous mener au 2 minutes warning.
Finalement, c’est sans histoire. 20-10 Bucs après un placement.
Après un pas grand-chose des Bucs et des Vikings, bonjour la mi-temps.
Troisième quart
Les Bucs ne perdent pas de temps, une bombe de 64 verges passe et course à Doug Martin, encore lui, qui complète avec un touché, quel jeu. 27-10 Bucs en moins d’une minute trente secondes.
Les Vikings, eux, se payent un joli 3 and out. On se dirige peut-être vers un carnage.
Les Bucs eux n’en ratent pas une et avancent avec le ballon, menacent, et puis se contente d’un placement. C’est méthodique, clinique et les Vikings, malgré quelques bons coups, manque d’impact. 30-10 BUCS !
Les Vikings, ou devrais-je dire Adrian Peterson, sont vivants. 65 verges pour All Day qui déracine tout sur son passage, une course classique de la part de Peterson qui remet les Vikings dans le match, BOOM! 30-17 Bucs.
13 courses, 122 verges pour All Day. Avis aux poolers (mais pas moi, je l’ai échangé en début d’année…)
Parlant AP, il vient de devenir le meneur de l’histoire des Vikings avec 30 matchs de plus de 100 verges au sol. Canton est clairement dans les cartes pour Peterson.
Les Bucs y vont d’un rare 3 and out ensuite, est-ce la remontée mauve?
Les Vikings les imitent, fuck off la remontée.
Comme le match stagne, les esprits s’échauffent. Jared Allen fait du brasse camarade pas mal et les pénalités se multiplient sur le terrain comme les petits pains à messe. Don Cherry serait heureux de voir ça.
Avec tout ça, les Bucs sont revirer de bord grâce à, entre autres, un gros sack de Jared Allen sur le troisième essai. Le stade est en délire.
Les Vikings sont empotés, incapable de capitaliser sur l’énergie offerte par Allen et son nez ensanglanté. 3 and out encore !!!
On s’emmerde un peu, bien honnêtement.
Quatrième quart
Premier jeu, enfin, on dirait que ça fait une heure que les chaînes n’ont pas bougé. Vincent Jackson sauve un peu la peau de Freeman qui, malgré ses 3 touchés, n’a que 200 verges ce soir.
Ça n’en prenait pas plus pour réveiller les Bucs (ou endormir les Vikings) et Freeman fait avancer les siens jusque dans la zone rouge du Minnesota, une fois de plus, puis à la porte des buts. Et finalement, l’homme de la soirée se charge d’enfoncer un clou dans le cœur des Vikings, TOUCHÉ DOUG MARTIN qui pousse une pile de mauve pour traverser la ligne. Après une transformation de deux points ratée … 36-17 BUCS et reste sept minutes et des poussières.
Les Vikings ont compris l’urgence et Ponder traverse le terrain rapidement, en moins de deux minutes les Vikes sont dans la zone rouge. On ne court plus, c’est terminé, all-in. Les Vikings se retrouvent devant le dilemme du 4e essai et 2 près de la ligne de dix des Bucs et les placements sont inutiles rendus ici, go big or go home.
Après un faux départ, Ponder se fait déraciner par les Bucs et sa passe flotte vers nulle part. Avec 4m29 à jouer, ça sent la fin pour les Vikings qui ont flanché sur le gros blitz des Bucs.
Les Vikings n’y sont plus, LeGarette Blount peut même se permettre de changer complètement de trajectoire sans se faire toucher, le morale est au beau fixe, très bas, près à retourner à la maison.
Les Bucs dégagent avec un peu plus de deux minutes à jouer, mais la soupe est pas mal déjà dans l’évier à ce stade-ci.
Les Vikings avancent, mais on termine le tout avec une interception sans conséquence. Ponder lançait à tout rompre et puis finalement, tout se termine ainsi.
Conclusions d’après-match
Les Bucs n’ont pas été constant, loin du compte, mais ils ont été en mesure de marquer des points en capitalisant sur des gros jeux, de mettre de la pression constante sur Ponder et de profiter des erreurs des Vikings. Ce n’était pas toujours joli, mais ça fait la job comme on dit.
Doug Martin vient peut-être de connaître son meilleur match de la saison, et de sa jeune carrière. Il n’avait pas du tout l’air d’une recrue ce soir et Blount n’est plus qu’un vague souvenir à ce stade-ci de la saison. Quel choix des Bucs que de sélectionner Martin.
L’étoile de Christian Ponder brille de moins en moins. Après un début de saison diablement efficace, le jeune quart des Vikings ne tient pas le rythme et ces quelques bons coups sont obscurcis par ses mauvaises décisions, sa facheuse tendance à ne pas faire confiance à sa protection et à son bras qui n’est pas aussi fiable qu’on ne le voudrait. Y’a de l’espoir, bien sûr, mais Ponder devra faire plusieurs ajustement s’il veut sécuriser sa place à long terme dans l’organisation.
Le pass-rush des Bucs a retrouvé de l’aplomb, enfin, et Ponder a passé une bonne partie de la soirée sur le dos à fixer l’éclairage. Bennett était partout sur le terrain ce soir, impressionnant.
Sinon l’histoire du match, c’est les Bucs qui capitalisent et les Vikings qui manquaient d’inspiration. Le je-ne-sais-quoi qui distingue les perdants des gagnants, et bien, il n’a pas trouvé le chemin du Minnesota ce soir. Les Bucs étaient en contrôle de A à Z, malgré quelques soubresauts de la part des Vikings.
Pour les Bucs, grosse victoire convaincante sur la route qui remet de la mine dans le crayon après une décevante défaite à domicile contre les Saints. La division, malmenée par les Falcons, pourrait se corser éventuellement.
Les Vikings, eux, à 5-3 ils trébuchent derrière les Bears, mais pas trop loin.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sixverges 1945 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines