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Nucléaire : l'ASN remet le gouvernement à sa place

Publié le 26 octobre 2012 par Ingridducas
Nucléaire : l'ASN remet le gouvernement à sa place Le passage en force de François Hollande, qui a fixé arbitrairement une date pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, n'impressionne pas le patron de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) , considéré comme « le gendarme français du nucléaire ».
Selon lui, Hollande ne peux pas agir de cette manière car « nous ne sommes pas dans une dictature », et la fermeture de Fessenheim, si elle a bien lieu, sera effective bien plus tard qye ce qu'annonce le gouvernement :
« Il ne suffit pas que le chef de l'État dise "ça s'arrête" pour que ça s'arrête. C'est maintenant à EDF – qui possède et exploite les réacteurs de Fessenheim, et a des actionnaires électriciens [suisse et allemand] ayant un droit de tirage sur cette centrale –, de constituer un dossier de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement. Il y a tout un ensemble de procédures à respecter », a donc déclaré Lacoste.
L'expert revient aussi, dans cette interview, sur les laissés pour compte du système Hollande que sont les ouvriers de Fessnheim. Des ouvriers qui vont finir par perdre leur travail sans aucun réel motif autre que les arrangements politiciens passés du PS et des Verts.
"L'ouvrier de base, chez EDF, a le sentiment, lui, d'avoir plutôt été embauché pour produire de l'électricité que pour démanteler les installations. L'annonce de la fermeture n'est sans doute pas facile à vivre pour le personnel."
Il était temps que les experts inculquent au gouvernement quelques notions des réalités !


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