Mariage, amour et conjugalité : quelques vérités en vrac

• En amour, les hommes aspirent au durable, au long. Nul pauvre ne préfère le CDD au CDI. Reste à faire raccorder l’amour et la volonté. Et à se retrouver nu et pauvre, dans la vérité des choses.

• Le divorce est un scandale au yeux et au cœur des enfants, sauf à ne jamais leur parler d’amour durable. Mais çà, c’est risqué pour les pouvoirs en place.

• Le christianisme, le vrai, celui du feu, n’offre que peu d’alternative. Se taire, définitivement, en prêtre. Ou prophétiser, sans se lasser.

• L’amour n’est pas le sexe, et vice-versa. S’aimer n’implique pas coucher. Ni d’un homme, ni d’une femme : cela, c’est du plaisir, un assouvissement. Un truc pas loin du meurtre.

• L’instabilité conjugale favorise les tripoteurs immobiliers.

• La modernité ne pense pas long. Au plus une élection. Par ces temps médiatiquement bavards, seules les dictatures pensent loin.

• A force d’avoir joué à l’administration consensuelle, l’Eglise catholique de France se fait bouffer. Depuis la perte de ses revenus en 1905 au mariage homo en 2012, une belle dégringolade en vérité. De peu en peu, les clercs ne perdent pas la face à se faire entuber en douceur. Mais au Jugement Dernier, ils devront répondre de leurs paroles, de leurs positions et de la vision du réel des choses et de l’histoire qu’offre le christianisme. Çà risque de faire mal.

• La flambée immobilière est autant liée à la décomposition des familles qu’à l’augmentation de la durée de vie.

• Le sens de l’urbanisme moderne me paraît aussi porteur de mort qu’un Enola Gay piloté par un jihadiste barbu. Le goudron des zones commerciales tue le réel, les villes nouvelles massacrent l’élévation du quotidien. Les églises deviennent des centres de ronds-points couillons. Et la crevure de la densification de masse n’est qu’une sangsue au service de l’esclavagisme salarié.

• A qui profite le crime ? A qui profite l’érosion de la famille qui, seule, peut résister aux pouvoirs ? A qui profite l’absence de catéchisme dans les collèges et lycées chrétiens ? A qui profite l’impossibilité d’entreprendre facilement en France ?