Magazine Environnement

Et rire et pleurer, rêver et tenter de faire évoluer les positionnements ! Quelques éclairages, dignes d'intérêt.

Publié le 27 octobre 2012 par Valabregue

Avec un groupe d’amis entre 1976 et 1978 nous avions entrepris de comprendre pourquoi un idéal comme le communisme avait été un si retentissant fiasco. Nous avions alors détourné une pensée de Spinoza : « ni rire ni pleurer, comprendre » en rajoutant : « et sur cette base changer le Monde » !

Il a fallu quelques années pour que certains, parmi nous, réalisent qu’il fallait aussi largement faire évoluer notre propre monde intérieur avant de prétendre donner des conseils.

 L’axe du changement pourrait être résumé par une posture : « la radicalité bienveillante ». Radicalité, car il paraît tellement évident qu’il faille prendre les choses à la racine et non aux extrémités. Bienveillance, faute de quoi c’est l’asservissement ou la manipulation qui triomphe.

 J’ai mis beaucoup  de temps pour saisir les résistances à cette position. La principale difficulté étant de  ne pas parvenir à échanger sur nos propres faiblesses, et à nous positionner comme des donneurs de leçons, et donc, dans les faits, prendre les gens qui ne les suivent pas pour des demeurés, alors qu’au fond tout simplement la plupart des gens ne croient pas à la possibilité de la chose (ce qui ne veut pas dire qu’il ne puisse pas y avoir d’opposants réels à l’humanisme que nous appelons de nos vœux).

Il m’a fallu beaucoup de temps aussi pour saisir la faiblesse d’une posture « ni rire, ni pleurer ». Car rire et pleurer sont constitutifs de l’être humain. Vouloir ni rire ni pleurer c’est exactement la philosophie de l’être machine. Bien repéré par Heidegger qui disait «  l’essence de la technique est la réquisition au nom de la raison » !
Et puis pas mal de temps pour saisir que comprendre est aussi sujet à caution.


Au bout du compte j’oserais dire aujourd’hui. Percevoir, penser et agir.
encourager, quoi soutenir et quoi développer.

Prenons quelques initiatives pêle-mêle de l’actualité qui sont noyées dans le torrent des horreurs quotidiennes. Et peut être certain d’entre nous irons passer des vacances intelligentes dans ces endroits du monde.


En Indonésie des étudiants ont fabriqués une pile à partir de la boue volcanique de longévité 10R0supérieure à la moyenne et ont demandé que le brevet soit déposé au ministère de la justice et des droits de l’homme.

A Tijuana en basse Californie, au Mexique un projet d’opéra ambulant chantent partout pour dissiper l’ennui dans les files d’attente.

En Tunisie, Mabrouka Mbarek rend compte des débats en français et anglais de l’assemblée constituante.

A Hébron, des listes de femmes seront présentes aux prochaines élections.

En Uruguay, Pepe Mujica, le président élu,  ancien tupamaros, dors dans sa ferme et aide son voisin à réparer son  toit abimé par la tempête, il fait don de 90  R0de son salaire mensuel.

En France, il faut Soutenir Christiane Tobira dans sa bataille contre les peines plancher pour les consommateurs de drogue (peines qui ont conduit 31 millions d’américains en 20 ans en prison !).

Bertin Nahum, PDG de Medtech à Montpellier, peu connu, vient d’être classé quatrième entrepreneur le plus révolutionnaire du monde pour avoir développé  depuis 2002 des robots opérant.


Le film « In my country » montre la capacité de réparation déployée par le gouvernement Mandela en Afrique du Sud.

Le film « Nous Princesse de Clèves » gagnerait à être plus connu. Des jeunes élèves des quartiers Nord de Marseille, au lycée Diderot étudient le roman de Madame de La Fayette, «La Princesse de Clèves». Ils s'approprient l'histoire et jouent certaines des scènes et analysent leur quotidien.

En Islande les habitants continuent leur prise de pouvoir citoyenne avec succès.

Marinadela est une petite ville de 3000 habitants en Andalousie dirigée par Juan Manuel Sanchez Gordillo, maire atypique qui n’hésite pas à faire des expropriations forcées de produit alimentaires dans le supermarchés  pour les distribuer aux plus défavorisés (ce que nous avions fait chez Fauchon et dans le Bronx il y a plus de 40 ans, sans suite).
Ce personnage atypique, critiqué même par l’équivalent du Front de gauche, est maire depuis 1979 ( un cumulard !).

La ville a un taux de chômage de 0R0alors qu’il est de 32 R0en Andalousie ! Les paysans sont propriétaires de leurs terres, ils créent des emplois par la vente de produits bio et de qualité. Quelque soient leurs postes tout le monde à le même salaire (l’équivalent de deux fois le salaire minimum en Espagne et il y a roulement des tâches). Les autres catégories touchent à peu près autant, payent 15 euros de loyer par mois (Moins de 2R0de leurs revenus). Pour cela chacun a participé à la construction de son logement, la municipalité fournissant le terrain et le matériel nécessaire tout en utilisant des maçons professionnels.

L’engagement citoyen dépasse ce qui se fait partout ailleurs.

Il n’y a pas de police, les décisions sont prises par tous les habitants, les gens décident de la répartition des tâches qu’il fat mener  à bien dans l’intérêt du village, j’arrête là.

Allez portez vous bien et envoyez nous des news…


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