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Quelques réflexions...

Par Ananda

Les meilleures visions, les meilleures actions peuvent avoir des effets pervers insoupçonnables que, malheureusement, l’Homme n’est pas en mesure d’anticiper. Il advient ainsi qu’il agisse en vue du bien et obtienne le mal.

La réalité, le cours des choses sont toujours en mesure de nous surprendre.

La beauté des enfants rachète toutes les abominations, les lourdeurs, les laideurs du reste de l’humanité.

Les hommes disent qu’ils aiment les femmes. Pour ma part, j’ai plutôt l’impression qu’ils les désirent et/ou ont besoin d’elles, ce qui est loin d’être la même chose.

Il n’y a généralement pas plus sûr de lui qu’un imbécile.

Les imbéciles ne doutent de rien.

Les imbéciles deviennent facilement des mégalomanes.

Quelle pitié, de voir l’intelligence humaine se fourvoyer (et se gâcher) au service de l’avidité de dominer et des jeux de pouvoir !

Donner un sens à sa vie (pour ne pas devenir fou), tel est l’aiguillon de l’Homme !

L’Homme élabore toujours des constructions pour que sa vie « tienne debout ». Il s’agit pour lui d’éviter à toute force l’ébranlement du doute.

Le doute : soit il vous « tue » en mettant à bas tout ce que vous avez construit, tout ce sur quoi vous vous appuyez pour obtenir que votre vie prenne – et garde – sens. Soit vous lui survivez, et alors, vous « rebondissez », grandi par la force de votre lucidité nouvelle.

Le maître de la progression mentale et spirituelle, c’est bien le doute. Mais le doute n’est jamais sans risque…

Les gens n’ont que ce mot-là à la bouche : adaptation à la réalité ! Ils baignent dedans comme si elle était l’alpha et l’oméga. S’accrochent à elle comme s’ils avaient sans cesse peur de perdre le point de repère qu’à leurs yeux, elle représente.

A eux, si positivistes, si scientistes, on devrait cependant rétorquer de temps à autre : vous ne jurez que par la science, les données matérielles, les chiffres, eh bien, la science, étudiez-là vraiment, étudiez-là en profondeur, dans ses derniers retranchements… Elle vous apprendra qu’en fait, il n’y a rien de plus irréel que la réalité !

Les femmes ont l’habitude (innée ?) de se donner à l’autre, aux autres.

Enfants, compagnons, proches, elles s’investissent corps et âme dans l’intensité de l’amour. Et elles sont bien souvent payées de retour par l’ingratitude, ou l’indifférence.

Cependant, ça semble plus fort qu’elles, cela semble faire partie de leur nature-même. La propension à établir-maintenir un lien et à bâtir du familial paraît être, chez elles, plus forte que toutes les tentations égoïstes de libération personnelle. Tout se passe comme si, pour les femmes, bonheur personnel et don de sa personne, fusion avec d’autres, étaient indissociables.

C’est, d’ailleurs, la raison pour laquelle elles s’imaginent si souvent qu’aimer les hommes et les materner sont une seule et même chose.

Dans l’égoïsme immature que, si souvent, les hommes manifestent, elles ont, ainsi, une assez lourde part de responsabilité. Même si elles s’en plaignent !

Peut-être est-ce cette part de voisinage entre l’art et la folie qui fait que les gens, d’une manière générale, se méfient des artistes.

P. Laranco.


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