Les pieds nickelés. C’est le premier terme qui vient à l’esprit lorsqu’on égrène la longue série de « couacs » et autres « bugs » qui ont secoué la vie gouvernementale. Je croyais que l’affaire Peillon en aurait été le paroxysme, mais finalement, non : on a atteint le fond, et on creuse pour trouver du pétrole. Entre annulation par le Conseil Constitutionnel d’une loi mal votée et retoquage au Sénat de la loi sur l’énergie, grâce aux élus communistes, la vie n’est plus un long fleuve tranquille pour le gouvernement Ayrault. Le Premier ministre me fait penser à ce cher monsieur Duquesnoy du film du même nom qui lentement sombre dans la déchéance du fait de la famille Groseille. Jésus, jésus, jésus reviens…
En sus des difficultés inhérentes au travail gouvernemental, on dirait qu’un mauvais génie a vaudooisé Ayrault : l’affaire des 35 heures en est l’exemple le plus flagrant. On se croirait revenu en janvier 2011, lorsque la politique étrangère de Nicolas Sarkozy était accablée de tous les maux au Mexique, en Tunisie et en Egypte. Avec autant de boulettes, c’est un couscous ce gouvernement !
Cette impéritie gouvernementale est d’autant plus gênante qu’elle vient réhausser, tel le khôl, l’impotence de l’Etat dans la crise qui secoue aujourd’hui notre pays. L’amateurisme des derniers jours donne des frayeurs car est en train de se former un diagnostic : le capitaine de pédalo a embauché des mousses de pédalo pour manier le paquebot dans la tempête…
35hAyraultcouacpagaille gouvernementaleSujets: Banderille, Toréador critique la Gauche | No Comments »