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L' état paiera-t-il pour les subprimes ?

Publié le 31 mars 2008 par Cambiste
L'état et donc le contribuable vont-ils payer les pots cassés des délires de la finance internationale, c'est-à-dire dans l'épisode actuel de la fameuse crise des subprimes ?
Chaque jour annonce de plus en plus cette orientation puisque d'une part les pertes financières sont beaucoup plus grosses que prévues et que d'autre part, la non assistance à des banques en danger ferait courir un risque de dominos auquel personne ne veut vraiment jouer.
Bon exemple d'annonce de ce qui va arriver aux contribuables français, l'analyse d'un acteur pas du tout partie prenante ....... la BNP-PARIBAS, par l'intermédiaire de Jean-Pierre Petit le directeur de la recherche économique et de la stratégie d'Exane BNP Paribas.
Dans un article du Point, la couleur est clairement annoncée: 

Pas d'issue à la crise bancaire sans l'aide de l'Etat ......

Les pertes potentielles de cette crise des subprimes sont estimées par Mr PETIT à 600 milliards de dollars et le montant astronomique de la somme est utilisé pour montrer que de toutes façons, les états donc les contribuables n'auront pas le choix ...
" "Peu importe les montants", estime Jean-Pierre Petit qui rappelle qu'in fine le contribuable intervient le plus souvent pour assurer la sortie des crises bancaires comme ce fut le cas lors de la faillite des Savings & Loans aux Etats-Unis, de la déconfiture des systèmes bancaires des pays nordiques et du Japon dans les années 90, de Northern Rock au Royaume-Uni ou des Landesbanken en Allemagne, tout récemment.  "
et puis surtout:
"Plus on attend, plus c'est cher", rappelle-t-il toutefois citant le renflouement du système financier nippon dont le coût estimé a représenté près d'un quart du PIB du pays. "
Et si (comme pour n'importe quelle société "classique" ou particulier acculé à la ruine par les banques)  les banques qui ont trop joué de manière directe ou indirecte (car de toutes façons ce sont les mêmes personnes, qui passant de banque à banque, font des affaires entre elles) étaient simplement déclarées en faillite, passées au tribunal de commerce, avec, en cas de liquidation, l'état qui récupèrerait simplement les comptes des clients au bon vieux trésor public.
Après tout, il n y a pas que Cécilia Sarkozy qui pourrait avoir une carte bancaire au trésor public :-))

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