Magazine Internet

D’Intuiti à l’indépendance …

Publié le 02 novembre 2012 par Arnaud Briand

La liberté existe toujours. Il suffit d’en payer le prix.

HENRY DE MONTHERLANT

Une fois n’est pas coutûme, le billet d’aujourd’hui raconte un chapitre de mon histoire. L’histoire d’Intuiti, et surtout l’histoire d’une envie, celle de quitter un navire de 17 spécialistes web et 2,5 millions de tonneaux après 7 ans, j’ose le croire, de bons et loyaux services.

Si, en 2005, je décide de rejoindre Intuiti, c’est avant tout pour sortir de la spirale commerciale de mes précédents jobs et surtout pour confirmer un choix fort, celui d’associer le marketing et le Web. Sans aucune formation à part du temps et de la curiosité, comme tous ceux qui sont arrivés fortuitement dans cette jeune industrie entre 2000 et 2005.

7 ans d’apprentissage permanent …

Après un an de missions en freelance en tant qu’intégrateur HTML et webmaster, Intuiti m’aspire donc et m’accompagnera tout au long de ces 7 années sur les sujets suivants : référencement, accessibilité, médias sociaux et analytics, avec beaucoup de projets gérés ainsi que des formations clients et écoles (Sciencescom, IUT de Vannes, Ecole du Design, CNAM).

Aujourd’hui, il est tant d’évoluer pour découvrir de nouveaux territoires d’expression et de réouvrir ses écoutilles en reprenant le laborieux chemin de la veille, laissée quelque peu en jachère ces derniers temps.

Quelques jours après cette prise de décision (avril 2012), je découvre l’inspiration de Stefan Sagmeister dans une conférence TED au cours de laquelle il explique qu’il ferme son agence tous les 7 ans pour une année sabbatique. Plus personne à l’agence. Fermeture complète. Tout le monde dehors.

7 ans, une année charnière, dans le travail et en amour aussi, paraît-il ? Il explique qu’il déplace simplement quelques années de sa retraite et les place dans ses années de vie professionnelle.

Les grandes étapes de la vie : apprendre, travailler et se reposer

Mon départ d’Intuiti n’est pas motivé par la volonté de m’engager dans une 3ème année sabbatique (la première d’un an en Californie puis une autre au Canada). L’idée est de créer un projet dans le conseil et l’accompagnement Web. J’ai trouvé mon buddy, celui avec qui je vais collaborer, et quelques clients m’accompagnent sur ce nouveau chemin.

Le plus grand risque, malgré la conjoncture, c’est de ne pas en prendre.

Garder le cap de la passion

La pyramide de l’engagement de Gary HAMEL est intéressante. Il va nous falloir de l’initiative, de la créativité et de la passion pour avancer.

La pyramide de l'engagement, par Gary HAMEL

Avant de me lancer, j’ai bien entendu réfléchi, longuement et conjointement. Même si cela ne suffit pas, j’ai notamment répondu par l’affirmative aux 3 questions ci-dessous :

  • Est-ce que je pense pouvoir apporter de la valeur à mes futurs clients ?
  • Est-ce que le marché est suffisamment grand et accessible (barrières à l’entrée non insurmontables) pour accueillir un nouvel entrant ?
  • Est-ce que je vais prendre mon pied dans un nouveau projet, en l’occurrence le mien ?

Si Edwy Plenel, dans son livre La Découverte du monde, reprenait à son compte l’adage qu’il “faut toujours accompagner le pessimisme de l’intelligence avec l’optimisme de la volonté, je pense que c’est désormais le moment.

Je vais certes rester dans le search, le content marketing et l’analytics et poursuivre sur le triptyque suivant :

  • le conseil,
  • la formation,
  • l’accompagnement et la mise en relation (pour les nombreux sujets que je ne sais pas faire).

A tous ceux qui sont venus en pointillés me lire depuis 2006, merci, et j’espère que la suite de ce blog vous sera utile, différente, mais utile !

PS : J’avoue avoir copié le titre “De Nurun à l’indépendance…” de Grégory Pouy. Qu’il me pardonne cet impair !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Arnaud Briand 117 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine