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Norah Jones

Publié le 03 novembre 2012 par Josepha @josepha45

Dix ans. Ça fait déjà dix ans que Norah Jones a débarqué dans le paysage musical comme une petite fleur des champs sur le morne tarmac de la pop un tantinet du vulgaire de ce début de siècle. Toute fraiche, toute frêle, et pourtant indestructible, à l’instar de sa voix, aussi fragile en surface que puissante quand les circonstances l’exigent. La fille de Ravi Shankar (est-il encore nécessaire ou pertinent de le rappeler aujourd’hui ?) poursuit, albums après albums après albums –Little Broken Hearts est son 5e en solo-, à faire éclore ses petites chansons. D’inspiration tour à tour jazz, pop, rock, ou empreinte des expérimentations transverses qu’elle a pu mener avec des personnes aussi diverses que le groupe Wax Poetic, Q-Tip, Ray Charles, Belle & Sebastian, Herbie Hancock, OutKast ou Peter Malick, Little Broken Hearts s’inscrit incontestablement dans la discographie de la jeune et belle et dame (que l’on a aussi pu voir au cinéma chez Wong Kar Wai ou Seth McFarlane). Mais comme à chaque disque depuis Come Away With Me, elle s’éloigne un peu plus de son terreau jazz-club new yorkais originel pour alimenter ses pièces de sonorités plus neuves.


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