Conférence de Monsieur Pierre Palmieri – Head of Global Finance, SGCIB « Financing the economy after the financial crisis »

Publié le 05 novembre 2012 par Edelit @TransacEDHEC

Fin septembre, le campus de l’EDHEC de Nice eu l’honneur  de recevoir Pierre Palmieri, Head of Global Finance, Société Générale CIB, pour une conférence sur le financement de l’économie après la crise financière. Cette conférence marquait l‘anniversaire de la deuxième année du partenariat établit entre SGCIB et la MSc Corporate Finance. A cette occasion, M. Palmieri nous fît notamment part des difficultés pour les entreprises à trouver des financements auprès des Banques, après le choc survenu en 2008, sur la chaîne de titrisation de certains types de crédits et après celui de 2011 touchant aux circuits de financement des banques.

Le rôle central des Banques de Financement et d’Investissement (BFI ou CIB en anglais) dans le circuit économique est parfois mal connu. Or, leur activité consiste tout simplement à effectuer le lien entre les marchés financiers et les entreprises, en matière de financements ou de couverture des opérations. Ainsi, une partie très significative des financements de projets ou d’opérations importantes transite par les BFI alors que l’accent est souvent porté à tort par les médias sur les activités de trading qui ne constituent qu’une facette de l’activité des BFI. Pierre Palmieri a exposé l’exemple de la relation à long terme entretenue depuis 2003 entre SGCIB et Glencore dans l’accompagnement du développement de l’entreprise.

Selon Pierre Palmieri, les nouvelles contraintes règlementaires (Bale III) qui se manifestent désormais par l’augmentation des fonds propres obligatoires pour le secteur bancaire ne seront pas sans conséquence sur les circuits de financement de l’économie. Le volant de crédit des BFI étant limité, les entreprises devront se tourner de manière plus importante vers les marchés financiers ou les investisseurs privés pour satisfaire leurs besoins de financement. Les banques de financement auront donc un nouveau rôle d’intermédiation plus large dans la mise en relation des demandeurs de financement (les entreprises) et les investisseurs (fonds de pension, caisses de retraite, …). Ce nouveau modèle, baptisé « originate to distribute » prend désormais la suite logique du modèle précédent « originate and hold » afin de contribuer au mieux au financement de la croissance des entreprises.

Ces nouvelles activités constituent des opportunités exceptionnelles au niveau international pour les étudiants en finance (…)

Compte rendu rédigé par Etienne Vaccaro-Grange , étudiant en M1 FE et membre de TRANSAC