Livré à 11h30, présenté 30 minutes plus tard, publié un peu plus tard dans l'après-midi, le rapport de Louis Gallois sur la compétitivité industrielle du pays est enfin lisible par toutes et tous.
Nombre de consoeurs et confrères se sont donc quand même efforcés d'en publier les bonnes feuilles, voire l'intégralité. Quelque 22 propositions, 30 milliards d'allègements de cotisations, du gaz de schiste et de la stabilité fiscale... Même le ministre du Redressement Productif nous demanda de le lire. Il avait raison, ce rapport était édifiant.
Dans la classe politique ou chez les experts, les réactions sonnaient comme un air de déjà vu chez certains, puisqu'ils avaient déjà grillé leurs cartouches d'indignation avant la publication.
Ils n'avaient pas encore compris qu'il fallait attendre, encore attendre. Ce rapport n'est qu'un rapport de propositions, pas un projet de loi.
Nous n'avions qu'une certitude. Louis Gallois s'était attardé sur l'exact sujet de mission commandée par le gouvernement: la compétitivité... de l'industrie.
Rien de plus, rien de moins.
Rapport Gallois -PACTE POUR LA COMPÉTITIVITÉ DE L’INDUSTRIE FRANCAISE