En 2006, la Caisse a payé 2,54 G$ pour une participation de 28 % dans un consortium propriétaire d’aéroports britanniques.
En août dernier, elle a vendu 5,63 % de ses parts pour 393,6 M$ et récemment elle a vendu 2,26 % additionnel pour 164 M$. La vente de 7,89 % de ses actions a rapporté 557,6 M$, mais ce même 7,89 % avait coûté 715,7 M$ en 2006 pour une perte de 158,1 M$ ou 21 %. (Voir le texte de La Presse)
Il est possible que la Caisse ait reçu des dividendes au cours de cette période, mais cela ne réduit en rien sa perte puisque si l’argent avait été investi ailleurs il aurait aussi généré des revenus.
Je persiste et signe. Je préférerais gérer moi-même mon fonds de pension, surtout depuis le retour à l’interventionniste étatique à outrance que nous promet le gouvernement Marois.
Autre caractéristique proprement péquiste, le rôle de l’État revient en force. La remobilisation de l’appareil qui sous-tend tout le discours de Madame Marois était attendue. --- Bernard descôteaux