Plus de quatre mois après le placement en détention d'Olivier Benoît et Maud Tellier qui étaient venus spontanément s'accuser du meurtre de Robert Pichon, les enquêteurs viennent d'identifier une première preuve matérielle dans ce dossier sans cadavre. Selon des sources proches de l'enquête, il s'agirait de traces de sang retrouvées sur un pantalon d'Olivier Benoît et à l'intérieur de la maison situé au lieu-dit La Croix-Jean-Voirin ( Vosges) où aurait eu lieu le crime. Dans l'une de ces traces, l'ADN de Robert Pichon aurait été identifié.
Pour autant, d'autres éléments ne semblent pas "coller" avec les déclarations du jeune couple. Selon eux, le meurtre aurait eu lieu le 26 septembre 2007, or il a été établi qu'ils ont continué à envoyer des SMS à leur victime au-delà de cette date. En outre, la carte bancaire de Robert Pichon a été utilisée après le 26 septembre pour régler ses factures.
Le mystère demeure donc dans les Vosges où la rumeur public laisse entendre qu'il s'agirait d'une mise en scène organisée par Robert Pichon lui-même pour se soustraire à la justice après avoir été accusé d'agression sexuelle par un membre de sa famille.
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