Le pont de Ratton – 4

4 - Sabotage du pont de Ratton

19 juillet 1944
Pour gêner la circulation des véhicules de l'armée allemande, des maquisards d'Aups ont fait sauter le pont à la dynamite.
Perchés sur la falaise (côté village), munis d'un pistolet avec des fusées, Jacques Guuérinoni et Jeannot Cornille  étaient les guetteurs.
A Ampus , le chef de la section  FFI était M. Marion , receveur des PTT, M.Dol était son adjoint.

Voilà (photo 1) ce qui reste , de nos jours,   du pont après le sabotage. Vous pouvez voir ces restes  , en allant à Châteaudouble , sur votre gauche.

Détails photo 2 , noir et blanc : En partant du bas , et de gauche à droite , vous avez d'abord Noël Guiot (qui ira travailler à Lyon après la guerre). A côte de lui , assis également , vous reconnaissez René Dauphin (qui s'était établi aux Arcs).Derrière Noël Guiot se trouve Antonin Bonzi , mari de Lina   (Antonin s'était également installé aux Arcs pour son travail).A côté de lui, un collègue maquisard dont Jean Cornille ne se souvient pas du nom. A sa droite , vous reconnaissez tous Jean Cornille , figure emblématique  d'Ampus et sûrement une des meilleures "mémoires" de l'histoire locale.Derrière lui , Jacques Guérinoni qui a été longtemps le seul employé municipal à temps complet.Le dernier, à gauche n'est pas d'Ampus et Jeannot ne se souvient pas de son nom.
Le chef des maquisards était M. Marion, postier , dont le fils et la fille viennent parfois à Ampus.Son adjoint était M. Dol ; le chef de groupe était Jean Cornille.
Ils avaient établi leur campement à Valségure , propriété de la famille Bousquet. Ils ont participé à la destruction du Pont de Ratton le 19 juillet 1944 pour retarder l'arrivée des Allemands.Le 31 juillet 1944 , Jean Cornille a été fait prisonnier des Allemands, il est resté 15 jours en prison à Draguignan , d'où il s'est évadé.D'autres jeunes d'Ampus faisaient partie des maquisards : Jeanot Pianetti, André et Amédée Arizzi .(Témoignage Jean Cornille , aujourd'hui décédé)

Dernière photo (3) : le pont actuel