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Le potimarron, la bouffe et moi

Publié le 07 novembre 2012 par Junkan @JunkanMood
Je vais très bientôt ré-emménager dans un appartement à moi (et à mon mec aussi hein), d'ici la fin du mois. C'est l'occasion pour moi de réfléchir à ce qui m'a le plus manqué en vivant chez quelqu'un d'autre. Bien entendu il y a l'intimité, le fait de pouvoir être peinarde et ne voir personne si je n'ai pas envie, pouvoir me trimbaler en slip si ça me chante, mais il y a aussi beaucoup la bouffe.
Le potimarron, la bouffe et moi
Même si je cuisine de temps à autre des petites choses chez beau-papa et belle-maman, je n'ai tout de même pas une liberté folle, parce que je ne vais tout de même pas pousser et demander à ce que les courses soient faites en fonction de mes envies perso.
Avant d'arriver ici, je savais que j'aimais cuisiner, mais ça n'avait jamais eu l'occasion de me manquer. Au point que je sens que je vais passer le mois de Décembre aux fourneaux et je m'en réjouis d'avance. J'ai réalisé que finalement, ce qui me plait dans le fait de cuisiner, ce n'est pas tant l'acte que le résultat. Bon, j'aime bien faire la popote, je suis même capable de passer la journée dans la cuisine pour recevoir le soir, et j'aime beaucoup le fait qu'il y ait assez de possibilités pour ne jamais se lasser, mais par-dessus tout, j'aime manger. Depuis toujours.
Il paraît que parmi mes 1ers mots figuraient banane, gâteau et chocolat, avant Papa et Maman. Je pense que c'est un signe. Ce genre de comportement aussi: 
Le potimarron, la bouffe et moi Oui, c'est bien moi, j'avais déjà un carré et un bon coup de cuillère!
Et quand j'y pense, la nourriture, manger, c'est un peu le plaisir dans ma life qui surpasse presque tous les autres. Je suis le genre de personne qui me réjouis autant d'un repas chez quelqu'un pour manger que pour voir les gens. Je suis le genre de personne qui pourrait sans soucis mettre 100€ dans un restaurant gastronomique - à condition d'avoir économisé avant bien entendu, je roule pas non plus sur l'or. Je suis le genre de personne qui vit avec la nourriture: elle me console quand je me sens mal, je la rejette quand je culpabilise (pour me punir?), je suis très frustrée si j'en suis privée (genre régime hyper draconien) et je n'en ai pas envie quand je suis malade (pour le faire encore plus chier sans doute). Mais même au quotidien, les repas sont quelque chose que j'attends avec impatience, sans que ça vire à l'obsession, mais c'est complètement le genre de moment qui peut me mettre de bonne humeur. Même si j'ai juste un steak avec des vieilles lentilles à manger.
Certains psychologues de bas étages y verront peut-être un aspect lubrique ou chelou façon stade buccal qui ne s'est jamais terminé, mais je m'en fous pas mal. Je m'estime heureuse de savoir me contenter de quelque chose d'aussi simple pour me donner des petits moments de joie.
Bien entendu, je suis très gourmande, c'est un peu là que le bas blesse. Pour éviter d'être en surpoids, je suis bien obligée de me limiter. Là où je crois avoir de la chance, c'est que j'aime quasiment tout ce qui se mange, qu'il s'agisse d'un McDo bien gras ou d'une poêlée de légumes frais, en passant par les cakes, les plats en sauce et les escalopes de dinde. J'aime les abats, j'aime le fenouil, le salsifis, j'aime l'oseille, le gingembre, bref, même ce que beaucoup de gens n'aiment pas, je prends. Les choses que je n'aime pas il faut vraiment les chercher (si vous voulez tenter votre chance pour en trouver, feel free!).
Tout ça pour dire que la nourriture et moi, c'est une grande histoire d'amour, et après pas mal d'années à me dire que c'était mal, ou pas normal, j'assume désormais totalement ce point de ma personnalité et au lieu d'essayer de le renier, j'apprends à le dompter en variant les plaisirs et les recettes.
J'en profite pour vous faire partager ma recette de gâteau du jour, prise sur le génial site Cléa Cuisine, et où j'ai simplement remplacé les noix par des noisettes:
"200g de chair de potimarron cuite
2 pommes coupées en tout petits dés
1 poignée de noix grossièrement broyées (noisettes donc dans mon cas)
250g de farine blanche
1 cuillerée à café de cannelle en poudre
1 cuillerée à café 1/2 de levure en poudre
80g de sucre en poudre
3 oeufs
15 cl de lait de soja
5 cl d’huile d’olive
Dans un bol, mélanger la purée de potimarron avec les dés de pommes et les noix broyées.
Dans un grand saladier, battre les oeufs avec le sucre, le lait, l’huile, puis la farine + cannelle + levure. Ajouter le bol précédent. Verser dans un moule à gâteaux et cuire 30 mn à 180°. Laisser refroidir sur une grille."
Pour faire cuire la chair de potimarron, il vous suffit de la découper en dés, et de la mettre sur feu doux avec un bon fond d'eau (arrivant au milieu des cubes), de couvrir, et 15min après, c'est prêt à être écrasé à la fourchette! Le patimarron n'a quasiment pas de goût dans cette recette, mais va donner une texture très moelleuse, un peu humide même, sans pour autant que ça manque de cuisson. Et le mélange pomme-noisettes est juste parfait et de saison. Le potimarron, la bouffe et moi
Le potimarron, la bouffe et moi Et vous, quelle est votre relation avec la nourriture? xx Ps: demain est le dernier jour pour participer au concours Fysiki!

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