[Test] – Mugen Souls

 Oui, le voici, mon test sur ce jeu extraordinaire : Mugen Souls

 Comme vous pouvez le voir, Mugen Souls, jeu sorti le 28 septembre 2012 est un RPG tactical développé par Compile Heart. Ce jeu, pour vous le présenter, est un jeu purement nippon comme vous pouvez le voir sur ces différentes images. L’aspect kawai est au rendez-vous et tout les clichés nippons sont présents cependant beaucoup s’arrêteront sur ces aspects mais ce jeu recèle énormément de choses dont beaucoup ignorent et vous vous dites « Qu’est-ce que c’est que ce jeu pour neuneu ? » Pourtant, ce jeu cache sous ces grands airs, bien plus que vous ne le croyez et c’est pour cela que je suis ici, pour vous les présenter car ayant touché au jeu, j’en ressort heureux de vous faire ce test.

Deux filles kawai sur de la musique J-Pop…

  Résumons rapidement l’histoire. Après une introduction bien clichée de deux filles kawai qui  dansent sur de la J-pop avec des couleurs pastel, vous comprendrez par la suite des évènements que le jeu ne se veut pas cliché car vous verrez ces deux filles se frotter, nues, dans un bain par la suite. Ces deux filles, l’une nommée Chou-Chou, la petite fille aux cheveux roses, et Altis pour la grande blonde, qui sont également accompagnées d’un homme nommée Ryuto qui révèle directement ses penchants sexuels quand les deux filles l’invitent à les rejoindre dans leur bain mais celui-ci passe par le stade de « Geyser de sang » qui sort évidemment, de son nez.

Les méchants sont bien mignons !

C’est alors que vous comprendrez que nous incarnons les « méchants » de l’histoire car en effet, l’ambition de Chou-Chou est de mettre l’univers entier à ses pieds ! « Comment va t-elle s’y prendre ? » Vous me direz. Cette fille est spéciale dans le fait qu’elle possède le pouvoir de mettre à son service quiconque tombe sous le charme de celle-ci. Pour cela, elle possède un autre pouvoir, celui de se transformer en plusieurs femmes aux attitudes très différentes (bipolaire, écervelée, sadique, égotiste, masochiste, laconique, hyperactive et gracieuse). Chou-Chou est donc accompagnée de Altis, une femme qui veut faire le mal mais manque de bol, toute ses actions faisaient à ce que ce soit des actions bénéfiques, c’est-à-dire, qui sauvent des personnes au lieu de les tuer. A cause de cela, elle se changea en ange mais ses pensées restent toujours aussi noires. Et pour couronner le tout, voici un autre compagnon : Ryuto, un masochiste et devenu amoureux de Chou-Chou, prêt à tout faire pour ses beaux yeux. Vous l’aurez compris, une équipe de bras-cassés s’offre à nous cependant d’autres feront parti de cette joyeuse équipe.

Le preux chevalier n’est pas si clément que ça…

 Et c’est là que tout le gameplay se met en route ! En traversant les sept mondes, votre but premier sera de rechercher le « Héros » et le « Demon Lord » et de les mettrent à vos pieds, comme tout les autres, Pour vous lancer un peu l’intrigue, quand vous allez rencontrer le Héros du premier monde, vous penserez que c’est un brigand qui casse des vases, entre chez les gens et fouille tout ce qu’il peut. Pour accentuer le cliché, la bonne princesse, innocente, gentille et douce sera découverte moralement lors de la lecture de son journal intime, le tout dans une ambiance délirante ! Le cadre spatio-temporel de Mugen Souls est unique, mais qu’en est-il du gameplay ?

 Alors, pour vous être tout à fait franc, le gameplay est compliqué au début mais par la suite, il devient de plus en plus clair et après ce test, il vous sera tout dévoilé. Vous vous promènerez sur une carte avec des monstres que vous pourrez décider d’engager ou de fuir. Si vous engagez ceux-ci, vous serez alors confronté à plusieurs monstres de ce groupe, le tout dans une arène. Le combat est simple : Tuer les ennemis avec vos attaques et vos compétences soit dit : A l’ancienne ! Le combat se déroule de différentes manières. Vous pouvez faire des attaques « Link » c’est-à-dire des attaques groupées ayant des cinématiques chacune et qui sont extrêmement attirante à vu d’œil. Par la suite, le plus important reste le « Blaster Off » qui permet de faire ricocher les ennemis entre eux et donc de retarder leurs tours d’action. Cependant, l’utilité de ce « Blaster Off » prend de l’ampleur grâce aux différents cristaux présents dans l’arène. En effet, beaucoup de petits cristaux vous offrirons des malus ou des bonus cependant mais ces cristaux peuvent être détruits pour effectuer ces effets et c’est là l’intérêt du « Blaster Off » mais il y a mieux encore ! Sur chaque arène vous aurez également un géant cristal que vous pouvez décider de détruire grâce au « Blaster Off » et une fois détruit, vous passerez alors en « Fever Mode » qui fait apparaître des espèces de bulles au dessus de l’arène et si vous parvenez à envoyer un ennemi sur une de ces bulles grâce au « Blaster Off », alors l’argent coulera à flot ! Mais le combat ne comporte pas que ce système, il y a également le « Moe Kill »,

Les « Link » attack sont bien amusants on dirais.

 Le « Moe Kill » s’effectue sur les ennemis mais aussi sur les cristaux. En effet, chacun d’eux préfère nt un genre de fille particulier et leurs humeurs jouent également sur l’effet de votre charme sur eux. Le but est d’aligner trois phrases/attitudes pour séduire l’adversaire c’est alors que trois jauges augmenteront. Une jauge fera changer l’ennemi ou les cristaux en objets, une autre en Shampurus, c’est-à-dire vos esclaves et l’autre jauge énervera votre ennemi, celui-ci récupérera ses points de vies et ses stats au maximum. Il faut ajouter que si vous appliquez cet effet au géant cristal, soit le transformer en objet, alors tous les ennemis seront aussi transformés en objets mais sa ne s’arrête pas là ! Car pendant que vous vous promenez sur la map, vous pouvez séduire les « Masters » qui sont cachés dans le décor et qui vous permettrons d’augmenter votre barre de conquête du territoire en bas de l’écran. Pour trouver ces « Masters » vous aurez une liste vous permettant de savoir où ils sont et comment les séduire.

Combats de vaisseaux, attention à lui !

 Restons dans le combat tant qu’on y est ! Le combat entre monstres est très présent mais un autre genre de combat fait son apparition : Le combat entre vaisseaux. En effet, pour traverser vous avez un vaisseau, le G-Castle. Celui-ci rencontrera d’autres vaisseaux qu’il faudra exploser avant que vous vous fassiez exploser. Il va s’en dire, ce mode de combat est un peu fastidieux mais il faut s’investir tout de même. Les effets sont bien rendus même si certains ne seront pas fans. Le système de combat du combat entre vaisseaux se résume à un chifoumi (Pierre, Feuilles, Ciseaux). Il vous faudra choisir entre plusieurs actions dont « Attaquer, Percer, Contrer, Absorber HP etc… ». Cependant ce système de combat n’est pas totalement un chifoumi car vous aurez des dialogues en bas de l’écran vous permettant d’orienter votre choix stratégique.

 Restons au G-Castle pendant qu’on y es. En effet, ce vaisseau est un énorme château vous permettant d’acheter des équipements pour devenir plus fort mais aussi d’acheter des vêtements pour rendre vos personnages carrément vôtre et à votre goût ! Mais le G-Castle ne s’arrête pas là, le système de « Peons » est aussi une particularité de ce jeu. En effet, vous pouvez créer votre « propre » personnage en lui attribuant une classe, des cheveux etc… Vous pourrez alors mettre votre personnage en combat, l’améliorer petit à petit et également l’habiller. Cependant tout ne fini pas ici ! Vous pouvez fusionner vos « Peons » avec les personnages principaux de l’histoire ce qui améliore les statistiques de vos personnages cependant vous les remettez au tout premier niveau. Et c’est là que le jeu tire son épingle au niveau de la durée de vie, ce jeu est basé sur le Leveling et si vous accrochez au concept, vous serez parti pour des centaines d’heures de jeu.

La fameuse surprise du Mugen Field !

 Et maintenant, parlons d’un autre concept : Le Mugen Field. « Qu’est-ce c’est que ça ? » Le Mugen Field est une sorte de donjon à 100 étages tous plus dur les uns que les autres. C’est ici que vous ferez principalement monter vos personnages car le bonus d’expérience est conséquent, tout comme le bonus d’objet. Au début, vous aurez trois chemins à prendre. Un chemin normal pour un parcours normal, un chemin difficile et un chemin complètement mystique. Ces chemins vous mettrons en phase de combat et chaque étages que vous monterez, les ennemis seront de plus en plus coriace. Cependant, le Mugen Field vous prépare des surprises dont des combats en vaisseaux mais aussi certains Boss qui viendront se mêler au combat. De plus, tout les palier de 10 étages, vous aurez droit à une boutique vous permettant d’acheter de nouvelles classes, des images mais aussi de repousser la limite du niveau max. C’est pour vous dire que les personnages peuvent atteindre le niveau 9999 si vous le voulez. Comme vous le voyez, Mugen Souls regorge d’énormément de choses et plus vous avancerez, plus vous découvrirez ! Faisons court : Ce jeu est un jeu sur lequel il faut s’investir pour comprendre son but cependant certains ne seront pas attirés par le concept de ce jeu et personnellement, c’est bien dommage et le tout, rythmé sur de la musique japonaise et une bande-son énorme ! Je n’irais pas m’attarder sur la bande-son car le test est déjà conséquent.

Résumons désormais :

 Graphismes : 

 Je n’irais pas vous spoiler encore, non, ce n’est pas mon but. C’est pourquoi nous passons sur le thème des graphismes. En effet, beaucoup d’entre vous et même pour les fans du RPG tactique, s’arrêteront sur les graphismes qui sont, pour la PS3, il faut s’en dire : Laid. Mais ceux-ci ont une explication, Compile Heart n’ayant pas un budget énorme, les graphismes ont été mis de côté pour laisser place à la jouabilité, à la durée de vie et bien plus encore. Cependant, les graphismes ne sont pas extrêmement laid pour autant ! L’aspect manga est bien retranscrit avec des décors qui peuvent impressionner certains d’entre vous. Mais il va s’en dire, voir des dialogues avec des sprites en 2D qui parlent, ce n’est pas mieux qu’une magnifique cinématique n’est-ce pas ? Mais n’allons pas cracher sur les graphismes car au fil du jeu, vous n’y ferez même plus attention et une aventure commencera pour vous, croyez moi !

 Jouabilité 

 Ne partez pas ! Il y a tellement à en dire que je ne sais pas où donner de la tête. Le système de Moe Kill est complexe mais une fois en main, il vous sera tout délivré. De plus, le système de Blaster Off est intéressant en plein combat et les effets associés dont l’argent à flot, péter des cristaux, avoir une tonnes d’objets, bref, c’est vraiment beaucoup. Rajoutons le Mugen Field qui fait augmenter vos personnages d’une façon hallucinante et je ne parle même pas des armes, compétences que vous pouvez augmenter à un niveau presque illimité. Mais notons que les combats de vaisseaux sont quelques peu fastidieux.

 Durée de vie :

 C’est ici le point le plus important de ce jeu ! En effet, basé sur le Leveling, ce jeu n’en fini pas ! Votre soif de puissance sera à son comble, augmenter vos personnages, les fusionner, augmenter leurs armures ou armes. Cependant, il faut accrocher au concept mais si franchement, c’est le cas, alors foncez ! Vous avez des centaines d’heures devant vous avec ce jeu !

 Bande son :

 Pour que celle-ci soit correct, je vous conseil de mettre le tout en japonais. Il faut savoir que dans ce jeu, les dialogues sont presque omniprésents et il faut s’en dire, les musiques sont de bonnes factures et Complie Heart nous caresse les oreilles avec celle-ci en plus d’avoir eu la bonne idée d’en mettre plusieurs pour les musiques de combats.

 Scénario :

 Dans Mugen Souls, les dialogues sont vraiment une force de ce jeu. Des passages hilarants, mélangeant intrigue avec certains passages qui peuvent choquer les plus jeunes. Mais l’erreur serait de rester sur nos premières impressions sur les personnages kawai car ils sont tous déjantés, obsédés ou complètement fous alliés. Il faut noter qu’il y a deux fins différentes dont une disponible une fois qu’on a atteint l’étage 100 du Mugen Field.

 Global:

 Mugen Souls cache ses grands airs machiavéliques derrière de petits personnages kawai qui sont tout simplement dérangés mais drôle ! Le jeu parodie sans relâche les jeux de rôles nippons proposant en plus un gameplay riche et complexe. Sa durée de vie va s’en dire quasiment infini accompagné d’une bande son fabuleuse. Cependant, ceux qui n’accrochent pas à ce genre de jeu ne sauront pas découvrir ce que ce jeu a de fabuleux. Il faut le dire, il faut maîtriser parfaitement l’anglais pour en profiter un maximum.