Magazine Journal intime

Le Bien

Par Eric Mccomber
Après, tout de suite après avoir vomi du sang, caillots, pus, bile, lait noir de l'aube et tutti quanti, je me suis senti mieux. J'ai procédé au rituel de la boisson chaude, mais avant de la verser dans la tasse, j'ai eu envie de m'étirer, de m'échauffer, comme je l'ai fait chaque matin pendant des années, comme je le faisais encore l'été dernier, même saoul, même désespéré, même mort d'angoisse.
Ça a été salutaire. Je suis descendu dans le bureau pour lancer le travail et en prenant la première marche, j'ai attrapé les trois trucs que j'avais mis au bout du comptoir pour ne pas oublier de les descendre. Dans l'autre main, j'avais ma tasse. Ça a failli valser dans les marches. J'ai respiré. J'ai déposé les machins. J'ai tout repris dans le bon ordre et je me suis mis à descendre. Le message est apparu clair comme un ruisseau d'argent et d'orichalque dans une clairière magique.
Do it well
Et c'est drôle, parce qu'en français, ça donne un double sens (quoiqu'en anglais aussi, mais autrement) ça correspond aussi à ce truc qui me fascine chez les Zoroastres :
Fais le bien
Ce qui pourrait en fait donner une sorte de :
Fais bien le bien© Éric McComber

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Eric Mccomber 400 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte