J'avoue que j'ai une fois de plus du mal à voir clairement où veut en venir Ayrault avec ses taxes et ses crédits d'impôt sur les entreprises.
Comme l'écrit Pierre Chappaz sur son blogue, ce n'est plus un choc de compétitivité mais un choc de complexité, là. Résumons simplement : le gouvernement socialiste a commencé par taxer les entreprises à hauteur de 20 milliards d'euros. Et maintenant, elle veut lui faire un crédit d'impôts sous conditions (mais elles ne sont pas claires et qui vérifie ?) de 20 milliards d'euros !
Ce n'était pas plus simple de ne pas taxer les entreprises dès le départ ?
Gallois réclamait de la simplification juridique : c'est mal parti, voilà une nouvelle niche fiscale.